Énedis et Delair-Tech s’associent pour une expérience inédite : un survol de 500 km au-dessus de lignes électriques par un drone


L’entreprise de service public Énedis (ex ERDF), gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, a fait appel à Delair-Tech, le leader mondial de drones pour les professionnels de longue portée, afin d’expérimenter un travail d’inventaire avec un drone pour des travaux d’élagage aux bords des lignes électriques. 

 

Il s’agit d’un survol des lignes électriques sur 300 km dans le territoire de l’Aveyron et sur 200 km dans le département du Lot, par un drone « DT18 » de 2 kg allant à une vitesse de 60 km/h. Celui-ci va filmer et photographier les espaces traversés pour créer une vision 3D des lignes et de leur environnement. Cette étape a débuté le 1er Septembre à Sainte-Radegonde, à proximité de Rodez, pour une durée d’environ un mois. Delair-Tech supervise de la création du drone à l’analyse des données. Et Énedis s’occupe de l’entretien du site.

 

Des économies à faire ?

Le budget de l’année dernière pour élaguer fut de 3 millions d’euros. Ainsi, les drones faciliteraient le quadrillage de périmètres moins accessibles. De même, une économie de main-d’oeuvre et de temps de travail seraient visibles grâce à l’utilisation des drones. Il est conseillé donc, d’aller visiter le même site avec le drone tous les 5-6 ans environ, pour une végétation à croissance moyenne d’après Hervé Simonnot, directeur territorial d’Enedis en Aveyron. Si l’essai se veut concluant, le coût serait, par conséquent, moindre.

Par ailleurs, l’élagage est une activité importante pour la maintenance. En effet, si les arbres atteignent les lignes électriques, cela peut créer des microcoupures, voir des pannes plus importantes suite à des chutes de branches ou d’arbres en fonction des aléas climatiques.

 

 

De plus, étant donné que l’usage de ce drone est professionnel, il a fallu que le projet ait obtenu des autorisations de l’administrateur du territoire concerné.

Néanmoins, avec leur grande autonomie (environ une centaine de kilomètre), le drone suit la trajectoire déterminée par le pilote, mais celui-ci peut rediriger et voir tous les paramètres de vol à l’aide d’un ordinateur et de la caméra embarquée sur le drone comme bon lui semble (notamment pour le réorienter en cas de dérive).

Pourquoi en Aveyron et dans le Lot ?

Un réel besoin y est observé, car la végétation s’y développe rapidement et les accès sont très difficiles à atteindre. Ainsi, si l’expérience s’avère concluant, Énedis devrait développer cette pratique sur l’ensemble de ces deux départements avant de peut-être, se généraliser à l’échelle nationale.

 

Sources :

http://www.geomag.fr/breves/500-km-de-lignes-electriques-survolees-par-drone

http://radiototem.fr/index.php/infos/29-quercy-rouergue/666-un-drone-pour-surveiller-les-lignes-electriques

http://www.delair-tech.com/fr/enedis-et-les-technologies-innovantes-de-delair-tech-au-service-de-laveyron-une-premiere-dans-le-monde-du-drone-avec-le-survol-de-500-km-de-lignes-electriques/#more-6807

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/24/01016-20150224ARTFIG00147-drones-que-dit-la-loi.php