Actuellement, une majorité des grandes villes sont dotées de nombreux dispositifs de surveillance de la qualité de l’air. Néanmoins, ces dispositifs sont fixes et ne permettent pas une mesure précise et détaillée à l’échelle de la rue. C’est la raison pour laquelle Google, le géant américain, a fait appel à la Start up Aclima afin d’équiper ses voitures Street View de capteurs permettant de quantifier la pollution atmosphérique.

Comparaison d’un dispositif de la qualité de l’air fixe et mobile
Une campagne de mesure d’une année sur la ville d’Oakland en Californie est actuellement disponible en libre accès sur le site d’Environmental Defense Fund. Durant cette campagne, les véhicules équipés de capteurs ont notamment pu mesurer les taux de dioxyde d’azote (NO²), de carbone et d’oxyde nitrique (NO). Au total, plus de 3 millions de mesures sur 22 500 kilomètres ont été réalisés en l’espace d’une année. Ces données sont ensuite représentées par des points de couleurs en fonction du taux de pollution moyen.
D’après Google, il s’agirait de la plus importante base de données sur la qualité de l’air jamais réalisée et offrirait une précision quatre à cinq fois plus importante que les dispositifs de la qualité de l’air non mobile.

Capture écran de la carte interactive de Google Map sur la pollution athmosphérique dans la ville d’Oakland
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