Le drone Helper expérimenté l’été 2016, fait de nouveaux tests cette année pour surveiller les plages françaises


Le drone Helper sera expérimenté cet été sur trois plages du sud ouest de la France. Un nouveau véhicule équipé de six moteurs sera employé pour cette seconde campagne « grandeur nature »avec des sauveteurs High-Tech.

 

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Drone Helper surveillant une plage en 2016

De quoi s’agit-il ?

Si cet été sur les plages du sud ouest de la France, vous voyez voler un drone rose au dessus des flots, ne soyez pas surpris. Il s’agit du drone Helper, un véhicule qui pourrait vous sauver la vie. Ce système de drone dédié au sauvetage en mer sera testé cet été sur trois stations balnéaires du sud ouest de la France :  Messanges, Lacanau et Biscarrosse. En 2016, Helper avait déjà été testé pendant sept semaines et avait permis de sauver trois vies expliquent les créateurs du concept.

La solution Helper a été imaginée par Fabien Farge, un medecin urgentiste et David et Anthony Gavend, deux programateurs systèmes. Le concept met en oeuvre un drone industriel équipé d’une caméra et emportant une bouée pouvant être larguée à une personne en train de se noyer. Le système est destiné à la surveillance des plages mais peut aussi être employé sur des plateformes pétrolières.

 

Comment fonctionne-t-il ?

Le drone est dirigé grâce à un système d’information géographique. Le sauveteur/opérateur du système peut désigner en un clic la zone vers laquelle le drone doit être déployé. Le véhicule rejoint alors automatiquement la zone d’intervention. L’opérateur peut ensuite identifier rapidement la victime grâce à une caméra thermique. Le sauveteur contrôle également l’éventuel largage de la bouée (d’une masse de 300 gramme), à laquelle la victime peut s’agripper en attendant l’arrivée des autres moyens de sauvetage. Mais dans la majorité des cas, le drone est utilisé pour lever les doutes sur l’état d’une personne. En cas de déploiement de la bouée, le temps moyen de sauvetage est de quatre minutes annoncent les inventeurs du concept. Le drone a été peint en rose pour le rendre le plus visible possible. La présence de la machine doit aussi pouvoir calmer la victime et peut servir de repère visuel pour un maitre nageur ou une équipe intervenant avec une embarcation. Après l’intervention, le drone regagne automatiquement sa station de départ.

Le drone Helper a déjà reçu une certification de la DGAC (Direction Génerale de l’Aviation Civile). Le véhicule emploie des couloirs où la présence du public est interdite afin de rejoindre la mer et sa zone d’intervention. La réglementation interdit cependant que le drone soit employé à plus de 1 000 mètres de la station de contrôle.

 

Une évolution depuis l’année dernière ?

Le drone utilisé par le système Helper est fourni par Sky Tech. En 2016, un drone quadri moteurs avec été mis en oeuvre. Cette année, c’est un drone « Y » avec six moteurs qui sera opérer. Les créateurs d’Helper ont décidé de s’appuyer sur des drones industriels aptes à répondre aux exigences des missions de sauvetage maritime. Une version « tempête » est également en cours de développement.

Pour l’heure Helper reste un concept qui n’a pas encore été commercialisé malgré le stade avancé des expérimentations. A l’issu des tests de cet été, le système pourrait être proposé à la vente.

 

Auquel cas vous ne savez pas à quoi il ressemble, voici un lien YouTube expliqué par ses créateurs concernant Helper : https://youtu.be/2KsFjsxz8Do

 

D’après Justine BOQUET du site : http://www.apps-drones.com/nouvelles-experimentations-cet-ete-pour-le-drone-helper-96211