Des cartes en open data, comparatives de la couverture mobile de chaque opérateur
ARCEP désigne l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Il s’agit d’une autorité administrative indépendante chargée de réguler les communications électroniques et les postes en France. Le 18 septembre 2017 l’ARCEP a mis en ligne une carte interactive de la couverture mobile de chaque opérateurs. Une carte qui a pour but de mieux informer les utilisateurs et de valoriser et encourager les investissements des opérateurs mobiles au service de la connectivité des territoires. Il s’agit de cartes en open data rassemblées dans l’outil cartographique monreseaumobile.fr.
Cette carte compare les niveaux et la qualité de couverture offerts par les opérateurs Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free. Avec un taux de la couverture mobile sur la France métropolitaine qui est précise à 50 mètres près. Il existe quatre niveaux de couverture. Celles-ci vont de « très bonne couverture » (en couleur rose foncé) à « pas de couverture » (en couleur blanche). C’est à dire de la possibilité de téléphoner et échanger des SMS à l’extérieur des bâtiments à l’impossibilité d’établir une communication que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur d’un bâtiment.
Une carte de la couverture mobile révélatrice d’inégalités
Certains clients ont le choix entre des opérateurs proposant des prix très attractifs et de bonnes performances de réseaux, d’autres n’ont malheureusement pas autant de choix comme les clients de la Haute-Loire. La Haute-Loire est en effet mal servie. Si le réseau 2G (qui permet de passer des appels et d’envoyer des SMS) est correct, pour la 4G, on perçoit d’énormes zones blanches. Cette carte de la couverture mobile est donc également révélatrice d’inégalités en termes de communication sur le territoire français. En dehors des principales villes, le réseau 4G est quasi-inexistant que ce soit à l’échelle nationale ou régionale.
Aujourd’hui, le gouvernement semble prêt à remédier à une meilleure couverture d’ici 2020.
« On discute avec les opérateurs de l’effort financier à fournir pour atteindre cet objectif. En contrepartie, l’Etat dispose de leviers d’action. Il peut agir sur les taxes prélevées sur les infrastructures ou sur le coût des fréquences dont ont besoin les opérateurs. Nous sommes prêts à ouvrir des négociations et à faire un effort sur ces fréquences en échange d’un engagement financier significatif de la part des opérateurs. » a révélé Julien Denormandie, secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires
Liens :
https://www.arcep.fr/index.php?id=13711