Avec les technologies actuelles, l’archéologie peut économiser des centaines voir des milliers d’heures de recherches souvent vaines. Cela entraîne souvent des dépenses démesurées pour trouver un site souvent difficile d’accès, voir pour seulement confirmer une hypothèse. Aujourd’hui, avec les images satellites et l’évolution de la télédétection, des forts romains ont pu être découverts dans la province de Gafsa en Tunisie mais, également un système d’adduction d’eau romain à Médenine également en Tunisie, ce qui ajoute un élément supplémentaire aux historiens quant à l’influence, voire la domination de l’Empire romain sur ce territoire. Cela a été rendu possible grâce à l’évolution de la télédétection.
La télédétection permet de recueillir des informations sur la couverture du sol sous la forme de données images, en utilisant le rayonnement électromagnétique comme véhicule de ces informations. En effet, en utilisant des photographies satellites en infrarouge, il est désormais possible de comparer un site qui a déjà été découvert à un site qui aurait des caractéristiques plus ou moins proches. Cela dépend de la connaissance générale et des recherches antérieures qu’a pu faire l’archéologue. Il ne suffit plus qu’à effectuer une télédétection en semi-automatique afin d’obtenir tous les sites reflétant avec la même intensité les rayons solaires.
Le but ici est donc d’isoler plusieurs points dans l’espace reflétant avec plus ou moins la même intensité le rayonnement solaire. Il ne s’agit plus que d’effectuer des analyses comparatives avec les descriptions qui ont pu être faite dudit site pour enfin envoyer une équipe sur place
IDF https://veillecarto2-0.fr/wp-content/uploads/2018/09/IDF-1.pdf
La carte ci-dessus est une illustration de ce qui peut être fait en télédétection. En prenant seulement quelques points dans l’espace, on peut désormais faire comprendre au logiciel de télédétection que tel reflètement infrarouge correspond à un signal précis. Il est important de préciser que cela a pu être fait entièrement gratuitement en utilisant Qgis, un logiciel en libre accès et son extension « semi-automatic classification plugin ».
Sitographie :
Consulté le 14/09/18
https://jack35.wordpress.com/2013/11/13/le-nouvel-age-dor-de-larcheologie-grace-aux-satellites/ de Jack35
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2018-04/20/content_50916668.htm de Agence de presse Xinhua