Bonne nouvelle ! La chaîne des secours s’agrandit avec « Permis de sauver » !
« Permis de sauver » est une solution numérique s’inscrivant dans le domaine de la gestion de crise et des situations d’urgence liées à la santé. Elle propose d’accroitre les chances de survie de victimes d’accidents graves en sollicitant les citoyens à participer à la chaine des secours. L’application, lauréate du prix de l’Innovation Lyon 2018 du congrès Préventica[1], est mise en œuvre par deux pompiers lyonnais.
Quelques chiffres en guise d’introduction de « permis de sauver ».
Les chiffres donnés proviennent d’une étude[2] réalisée par la Fédération française de cardiologie. Acteur primordial de la santé en France, cet organisme finance la prévention, la recherche, la réadaptation et les gestes qui sauvent. Cette association, reconnue d’utilité publique, mène ses actions grâce à des financements exclusivement issus de la générosité du public et d’entreprises partenaires.
Chaque année, 40 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. Sans prise en charge dans l’immédiat, le taux de survie est de 5%. Ce taux est faible, notamment par rapport à des pays comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis. A Seattle à titre d’exemple, ce taux est estimé à 30%.
7 fois sur 10, les arrêts cardiaques surviennent en présence de témoins, mais ces derniers sont moins de 40% à être susceptibles d’apporter les gestes de premiers secours indispensables pour augmenter les chances de survie des victimes. Pourtant, 4 victimes sur 5 qui bénéficient d’une prise en charge dans les 5 minutes après un accident survivent. Il y a donc un nécessaire besoin de formation de la population aux gestes de premiers secours et d’équipements pour améliorer les chances de survie des victimes.
Les gestes de premiers secours, qu’est-ce que c’est ?
On parle de « premiers secours » pour décrire l’ensemble des techniques d’aide permettant d’apporter des réponses efficaces devant un danger vital. Ces gestes ont pour vocation de minimiser les conséquences graves d’un accident. Dans la chaîne des secours, les premiers secours représentent le maillon initial de la chaîne jusqu’à l’arrivée des services d’urgence.
Ces gestes doivent être appris et effectués de la bonne manière pour être efficaces. De mauvais gestes peuvent aggraver l’état de victime, ce qui explique souvent d’ailleurs la peur des témoins d’agir. Pourtant, ces gestes sont simples et de nombreuses formations en France sont mises en place pour permettre à la population de se former.
4 situations nécessitent des gestes de premiers secours :

Les gestes qui sauvent, ministère de l’Intérieur
- L’étouffement
- Le saignement
- La perte de connaissance
- L’arrêt cardiaque
Il y a 4 étapes à réaliser en tant que témoin d’un accident :
- Sécuriser les lieux de l’accident et les personnes impliquées
- Apprécier l’état de la victime
- Alerter les secours
- Effectuer les gestes de premiers secours
Vous pourrez obtenir des informations supplémentaires sur les gestes de premiers secours en cliquant sur le lien suivant : https://www.croix-rouge.fr/Je-me-forme/Particuliers/Les-6-gestes-de-base
Une prise en charge dès les premières minutes, pourquoi ?
Suite à un accident grave, réagir rapidement permet d’amoindrir les séquelles des victimes.
Dans le cas d’un arrêt cardiaque, les cinq premières minutes qui suivent l’accident sont primordiales. Les chances de survie diminuent très rapidement pour ce type d’accident. A chaque minute qui s’écoule entre l’accident et une prise en charge de la victime, le taux de survie diminue exponentiellement, de l’ordre de 10% par minute. Au-delà d’une prise en charge dans les cinq minutes, les chances de survie sont quasiment nulles, de l’ordre de moins de 5%. Cependant, si une personne qualifiée se trouve dans les parages et est capable de procurer les gestes de premiers secours à la victime jusqu’à l’arrivée des secours traditionnels (pompiers, SAMU), les chances augmentent.
Les acteurs impliqués dans la réanimation cardio-pulmonaire ne peuvent donc pas se restreindre qu’aux services d’urgences. En moyenne, les secours mettent 13 minutes pour parvenir à la victime. Ainsi, les premiers acteurs concernés sont les témoins d’une victime. Le schéma suivant illustre la chaîne de survie : la taille de chaque anneau est proportionnelle au nombre de victimes prises en charge. Ainsi, plus la prise en charge est en amont, plus le nombre de vies sauvées peut augmenter. D’après l’étude du professeur Charles Deakin, auteur du schéma, le seul moyen de faire grossir le premier anneau est en améliorant la formation du public et en déployant des moyens de secours en libre-accès tels que les défibrillateurs.

La chaîne de survie – Pr Deakin – 2018
Sensibiliser la population et intégrer les citoyens dans la chaine des secours
A la suite des attentats 2015, la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent », décrétée grande Cause nationale en septembre 2016, répondait par exemple à la demande de formation de nombreux français. Le ministère de l’Intérieur, avec l’aide des acteurs du secours (notamment la Croix Rouge) avait donc mis en place des sessions de formation de 2h, gratuites, auxquelles les français n’avaient qu’à s’inscrire en ligne pour y participer.
A noter également l’engagement de l’Education nationale dans la prise de conscience de l’importance des premiers secours : tous les élèves de 3e seront formés d’ici 2022. Cela s’inscrit le cadre d’un programme dont l’objectif est de former 80% de la population. Dès la primaire, les enfants sont d’ores et déjà initiés aux gestes de premiers secours avec le dispositif APS, régit par la circulaire n°2006-085 du 24 mai 2006. Après les attentats, le module « Geste qui sauvent », renforce l’apprentissage des gestes par un enseignement de deux heures aux adolescents. Ils sont sensibilisés à réagir face à des arrêts cardiaques, hémorragies, pertes de connaissance… Mais il sera également possible dorénavant pour les collégiens et lycéens possédant un mandat (délégués, élus au conseils de vie lycéenne) d’accéder à une formation diplômante, le PSC1, à leur demande.
Quels diplômes ?
Le PCS1 (Prévention et secours civiques niveau 1), est le premier certificat de formation aux premiers secours. 29% des français ont actuellement validé ce diplôme. La France est considérablement en retard face à des pays comme l’Allemagne, l’Autriche ou Danemark, où 80% de la population le possède. En Norvège, 95% de la population a également obtenu ce diplôme.
Il existe cependant d’autres formations, avec plusieurs niveaux, qui certifient l’apprentissage des gestes de premiers secours. En fonction de l’âge, du secteur d’activité, et du niveau de secourisme, les formations sont plus ou moins accessibles.
En voici une liste exhaustive :
- Prévention et secours civiques
- Prévention et secours en équipe (PSE niveau 1 et 2)
- Sauvetage secourisme du travail (SST)
- Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU)
Pour plus d’informations sur les diplômes de secourisme en France : https://www.secourisme.net/spip.php?article108
« Permis de sauver », une application qui intègre les citoyens dans la chaine des secours
« Permis de sauver » a été conçue par deux pompiers de Lyon, Ganème Asloune et Mehdi Boudjema. Effective depuis le 1er janvier 2018, elle est notamment en cours d’expérimentation par le SAMU de Lyon.
L’histoire de « Permis de Sauver »

Ganème Asloune et Mehdi Boudjema – Le journal école de l’EJCAM – 2018
Ganème Asloune et Mehdi Boudjema sont deux sapeurs-pompiers professionnels du Service départemental et Métropolitain d’Incendie et de Secours Lyon-Rhône. A la fois acteurs opérationnels et formateurs, c’est à la suite de leur propre expérience qu’ils ont imaginé « Permis de sauver ».
L’élément déclencheur
Tout a commencé le lundi 19 février 2015, rue Mercière à Lyon. Les deux jeunes pompiers sortent d’un restaurant et remarquent la présence de leurs collègues à quelques pas d’eux. Entre esprit d’équipe et conscience professionnelle, ils vont donc à la rencontre de leurs collègues pour les saluer, mais également connaître l’objet de leur intervention. Ils apprennent alors le décès d’une jeune personne en raison d’une obstruction totale des voies aériennes, ayant conduit à l’étouffement de la victime. Les pompiers en charge de l’intervention expliquent qu’aucun témoin n’a su et pu réagir en attendant leur arrivée. Les deux jeunes hommes sont alors désemparés. Ils se rendent compte que s’ils avaient été avertis, ils auraient pu agir, se trouvant à proximité des lieux. Si seulement ils avaient eu connaissance de l’accident, ils auraient pu tenter en vain d’augmenter les chances de survie de la victime, voire lui sauver la vie.
A la suite de ce tragique événement, les deux lyonnais souhaitent révolutionner la chaîne traditionnelle des secours et trouver une solution afin d’intégrer les secouristes à la chaîne. Ils déplorent alors le manque de considération accordé aux acteurs des premiers secours et d’un outil permettant de diffuser l’information aux secouristes présents sur les lieux. Conscients de la puissance des outils numériques et des nouvelles technologies disponibles pour faciliter la communication, ils se mettent au défi. Ils veulent créer un outil d’alerte moderne, permettant d’alerter les secouristes d’un accident. De là est né « Permis de sauver ».
Concept et développement de « permis de sauver »
Le concept est simple : augmenter les chances de survie des victimes en sollicitant les secouristes les plus proches. Pour cela, il faut donc un outil permettant de les trouver et de les avertir d’un risque présent près d’eux.
Le choix de l’application smartphone est pertinent. La généralisation des téléphones mobiles au sein de la population est aujourd’hui un moyen direct, pratique et propice à la diffusion de l’alerte. L’objectif premier est de pouvoir créer un réseau de secouristes, enregistrés dans une base de données et géolocalisés. Ainsi, l’application se fonde sur une cartographie des utilisateurs, dont la localisation est permise grâce à l’activation de leur position sur leur téléphone. Repéré par système GPS, l’application est donc capable de proposer alors un itinéraire optimal à l’utilisateur pour rejoindre la victime. Elle est développée par l’entreprise Myluckyday.
L’application est pilotée depuis un centre d’alerte qui dispose d’une interface web sensiblement similaire à l’aspect de l’application.

Le centre d’alerte de « Permis de sauver » – source : http://permisdesauver.info/
Cependant, le centre d’alerte est directement combiné au SAMU et aux sapeurs-pompiers, depuis lesquels sont relayées les situations de crise ou d’urgence. En obtenant ainsi les adresses des victimes, le centre d’alerte détermine les utilisateurs présents dans le périmètre le plus proche (moins de 5 min idéalement) et envoie une alerte à tous les utilisateurs concernés par la zone, ayant confirmé leurs compétences. Ils reçoivent une notification « push » dans laquelle la localisation de la victime est indiquée, ainsi qu’un descriptif (aussi détaillé que possible) de son état physique. En répondant favorablement à l’alerte, l’utilisateur accède ainsi à l’itinéraire qui le conduira à la victime. Celui-ci est calculé automatiquement par un algorithme définissant le plus court trajet possible. Depuis le centre d’alerte, l’opérateur suit alors le déplacement du secouriste en temps réel et voit sa progression jusqu’à la victime.
Utilisation de « permis de sauver »

Visualisation de l’interface de l’application Permis de Sauver – capture d’écran
L’interface visuelle de l’application est simple : elle est une cartographie où sont représentés tous les utilisateurs secouristes inscrits et disponibles. Sur la cartographie, certains moyens de secours sont également visibles. Il y a quatre onglets déployés dans l’application : onglet carte, l’onglet fil d’actu, l’onglet profil, et l’onglet paramètres.
Sur l’onglet fil d’actu, il est possible de recevoir des informations relatives à une situation proche de vous ou envoyées par le centre d’alerte de manière générale à tous les utilisateurs. L’onglet paramètres permet notamment aux utilisateurs de se rendre disponibles ou non. Ils seront ainsi susceptibles de recevoir des alertes en fonction de leur statut d’activité. Un bouton d’appel vers le 112 est directement visible sur l’interface de la cartographie. Cela permet d’alerter facilement les secours en cas de besoin, ou de communiquer avec les services d’urgence. Deux boutons sont également disposés en haut à gauche de l’écran : un bouton d’affichage pour la carte, et un bouton d’ajout. Le bouton d’affichage de la carte permet de choisir les pictogrammes visibles sur la carte. Le bouton d’ajout permet d’ajouter la localisation d’un moyen de secours.

Alerte « Permis de sauver » – Calcul de l’itinéraire – source : http://permisdesauver.info/
Une cartographie participative
L’enrichissement de la base de données des secouristes repose donc sur la participation active de la population.
Pour les secouristes…
Elle s’appuie d’une part sur le volontariat des personnes aptes à apporter les premiers soins. Elle reste d’ailleurs un service entièrement gratuit (n’oublions pas que la vie n’a pas de prix !). Tout utilisateur de l’application doit s’inscrire et créer un profil. Tout secouriste qui souhaite être intégré dans la chaîne des secours doit cependant déposer son diplôme. Toutes les certifications déposées sont attentivement vérifiées puis validées par le centre d’alerte, afin de garantir l’efficacité du dispositif. Seuls les profils dont les diplômes ont été validés permettent une inscription définitive et peuvent recevoir des demandes d’assistance. De plus, afin d’accompagner le plus possible les interventions, une communication en temps réelle est permise grâce à une fenêtre de chat et de streaming vidéo avec les services d’urgence. Cette fonctionnalité est d’autant plus une garantie de fiabilité des actions menées jusqu’à l’arrivée des secours traditionnels.
Pour tous les citoyens…
D’autre part, si l’application semble dédiée aux sauveteurs certifiés, elle est également ouverte aux profils « non secouristes », pour deux raisons.

Participer à la cartographie de Permis de Sauver – capture d’écran
Tout d’abord, la cartographie n’est en réalité pas uniquement composée d’utilisateurs pointés par un pictogramme de localisation. Elle est aussi constituée d’une typologie de moyens de secours pouvant être utiles en cas d’urgence. Ainsi, il s’agit notamment des défibrillateurs, les maisons médicales et les pharmacies. Cela permet notamment aux interventionnistes de voir quels moyens ils peuvent avoir à leur disposition en cas de nécessité. Le secouriste, s’il juge nécessaire d’utiliser un défibrillateur en raison d’un massage cardiaque insuffisant pour réanimer la victime, peut ainsi augmenter les chances de survie de sa victime en utilisant des moyens appropriés à sa portée.
Tout citoyen peut donc enrichir la base de données en ajoutant directement sur la carte la localisation du moyen de secours en y joignant une photographie. De plus, si un établissement (public ou privé) possède un défibrillateur, il peut choisir d’indiquer sa possession et la disponibilité du défibrillateur en renseignant les horaires d’accessibilité à l’établissement.
D’une gestion de crise locale à un outil d’alerte global
Enfin, la deuxième raison qui invite tous les citoyens à s’inscrire sur cette plateforme est qu’en cas d’attentat ou de situation d’urgence grave impliquant plusieurs victimes. Le centre d’alerte peut en effet diffuser des informations en temps réel sur la situation. Il peut s’agir d’informations sur la situation mais aussi sur les comportements à adopter. Tous les utilisateurs dans ce cas-là recevront des notifications. Cela peut être également être utile pour les gestionnaires au niveau de la maîtrise des flux durant un risque majeur.
Quel avenir pour « Permis de sauver » ?
Avant de conclure, il est important de parler de l’état actuel de l’application. En octobre 2018, l’application comptait 30 000 inscrits, dont environ 15 000 secouristes. Le SAMU de Lyon, garante depuis le lancement de l’application 2.0, a choisi d’expérimentaliser l’outil. Depuis, le SAMU de Nîmes a également fait le choix d’utiliser « permis de sauver » pour lutter contre les victimes quotidiennes d’arrêts cardiaques. Si l’application n’a pas encore été généralisée sur l’ensemble des départements français, les deux fondateurs reçoivent tout de même des retours positifs d’une quinzaine de SDIS et SAMU.
« Permis de sauver » a le mérite d’être aujourd’hui un véritable service gratuit offert à la population. L’application s’inscrit dans une démarche communautaire de prévention des risques, mais également de prise de conscience de l’importance des « petits acteurs » dans la chaine de secours, qui n’ont finalement pas un rôle si petit que cela… Elle invite à la solidarité et à l’entraide. Il ne s’agit plus d’attendre un incident pour réagir. Avec « Permis de sauver », il faut considérer la possibilité de dynamiser la chaîne des secours par une participation active et en amont des secouristes. L’application n’a pas vocation de se substituer aux services de secours traditionnels, mais bien d’apporter une aide complémentaire.
Il ne faut que souhaiter à « Permis de sauver » de faire ses preuves… et n’hésitez pas à diffuser l’existence de cette application à vos proches… Vous pourriez être témoin, comme n’importe qui, d’une situation nécessitant l’aide de secouristes diplômés.
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[1] : Salon professionnel à destination des acteurs de la prévention des risques professionnels, de la Qualité de vie au Travail et de la sécurité/sûreté (édition de Lyon : 29 – 31 mai 2018)
[2] : Fédération française de Cardiologie, « Arrêt cardiaque 1 vie = 3 gestes », 2018
Bibliographie
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Begot Amandine, émission radio, « Permis de sauver », l’application qui sauve des vies, La Revue de Presse du 19/02/2018, RTL futur, [en ligne] : https://www.rtl.fr/actu/futur/permis-de-sauver-l-application-qui-sauve-des-vies-7792322680
Chrzavzez Valérie, « Géolocaliser des premiers intervenants par smartphone », Sapeur-Pompiers de France LE MAG, rubrique Actualités, publié le 08/06/2018, [en ligne] : https://www.pompiers.fr/actualites/geolocaliser-des-premiers-intervenants-par-smartphone
CHU réseau L’actu des CHU, « Permis de sauver » : l’appli de Nîmes pour sauver des vies,
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Kiszelewics Mélanie, « Les gestes qui sauvent, enseignés aux élèves de troisième d’ici 2022 », France Bleu Belfort-Montbéliard, publié le 28 septembre 2018 [En ligne] : https://www.francebleu.fr/infos/education/les-gestes-qui-sauvent-enseignes-aux-troisiemes-d-ici-2022-1538069448
Ministère de l’intérieur, « Tous les élèves de 3e seront formés aux premiers secours en 2022 », 25/09/2018, [en ligne] : https://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Ma-securite/Les-gestes-qui-sauvent/Tous-les-eleves-de-3e-seront-formes-aux-premiers-secours-en-2022
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Permis de sauver, site officiel : http://permisdesauver.info/
Secourisme.net, « Le premier maillon de la chaîne de survie est le plus important », rubrique Réanimation cardio-pulmonaire (RCP), 19/04/2018 [en ligne] : https://www.secourisme.net/spip.php?breve480&fbclid=IwAR02lT5w55n9Q1-eOciACQOWVomK5_BAIDS8wtqa0buJNiMO8QMhMM7kKKE