Décodage et estimation de la jeunesse parisienne


Il est commun de croiser de nombreuses jeunes têtes dans la capitale française. De l’étudiant de la banlieue, au parisien pur souche, en passant par les fêtards de la fin de semaine, de nombreux jeunes sont amenés ou contraints à se rendre dans Paris intramuros pour des raisons quelconques. Mais qui sont-ils vraiment?

Pour tenter de répondre à cette question, l’APUR a dressé en avril 2019 une synthèse du portrait social et démographique des jeunes parisiens sous la demande et le soutien de la Caisse d’Allocations Familiales de Paris.

 

Une forte présence dans la capitale :

En 2014 on comptait 323 700 jeunes âgés de 16 à 25 ans, soit 14,6 % de la population parisienne. Ce chiffre est plus important que dans la périphérie directe de paris (13,4 %) ainsi qu’au niveau régional (13,1 %) ou national (11,9 %).

Les jeunes se répartissent notamment dans les quartiers latinos et branchés de la capitale  (5e et 6e arrondissements) et dans le 14e arrondissement où est implantée la Cité Universitaire Internationale de Paris.

Cependant, le nombre de jeunes âgés de 16 à 25 ans a légèrement diminué à Paris entre 2009 et 2014 (-600 jeunes en moyenne chaque année, soit -0,2 % par an). Cette tendance s’explique en partie par un effet de génération. Les jeunes de 16 à 25 ans en 2009 sont né.e.s entre 1984 et 1993, période de forte natalité. À l’inverse, les jeunes de cette tranche d’âge en 2014 sont nés durant un fléchissement du nombre de naissances, entre 1989 et 1998.

 

Le nombre de jeunes double à Paris en journée

Au total, près de 600 000 jeunes sont présents quotidiennement à Paris car il faut ajouter aux résidents :

  • 184 800 jeunes de 15 à 24 ans qui étudient à Paris alors qu’ils habitent une autre commune.
  • 80 600 jeunes de 15 à 24 ans qui travaillent à Paris mais n’y résident pas.
  • 60 500 jeunes de 15 à 24 ans qui se rendent à Paris pour d’autres raisons que le travail ou les études. La moitié de ces déplacements ont comme motif les loisirs ou les visites. 33 % sont dus à des déplacements secondaires non liés au travail, tandis que 17 % sont motivés par des « affaires personnelles » et des achats.

 

Source : https://www.apur.org/fr/nos-travaux/approche-urbaine-deploiement-fibre-metropole-grand-paris