Les cartes numérique se développent de plus en plus rapidement à tel point qu’on peut dire qu’il existe une réelle concurrence entre les acteur. C’est la course à la cartographie numérique! La carte a toujours été un outil important pour les États. Elle était utilisée dans les guerres et servaient essentiellement à conquérir de nouveaux territoires.

Carte utilisée durant l’époque Napoléonienne
Aujourd’hui, quasiment tout les espaces sur Terre sont cartographiés. L’enjeu aujourd’hui est de transformer et de créer des cartes en version numérique et de les rendre disponible.
On notera tout de même que dans certains secteurs d’activités, la carte numérique est plein boom. C’est le cas du secteur de l’automobile où, dans les prochaines années, on verra apparaître de plus en plus de véhicules autonomes. Ces véhicules nécessiteront une cartographie précise au sein de leur système de navigation pour que ce système se concentre sur d’autres aspects comme la sécurité avec la reconnaissance des piétons et des véhicules ou la gestion des trajectoires. Au final, » plus les données collectées s’enrichiront, plus le logiciel « apprendra » et se perfectionnera » (les Echos, 3 septembre 2019). Cette course est donc lancée entre tout les acteurs de l’industrie automobile et de cartographie (Google, Civil Maps, etc…).
Cette course dans lequel on retrouve le groupe TomTom. On retrouve dans leur bureau des écrans affichant l’état du trafic routier dans le monde. Le but étant de trouver des trajets secondaires pour ne pas tomber dans les tronçons où le trafic routier est ralenti. Les informations fournis par les véhicules du groupe TomTom sont ensuite utilisées pour la production de cartographies de l’état du trafic et de les rendre les plus précises possibles. Ces données devront être régulièrement mises à jour car on retrouve fréquemment la cartographie de TomTom dans les véhicules. Les véhicules qui deviendront totalement autonomes et où TomTom est impliqué fortement dans le développement de ces systèmes de navigation ultra précis. Les données sont produites à l’aide de la technologie LIDAR, de caméras 360°, d’imagerie satellitaire et aérienne (reconnaissance des routes grâce à une IA). Les géants du numériques veulent alors innover et trouver les éléments qui les différencieront des autres systèmes de cartographie numérique.

Véhicule récupérant des données à l’aide de nombreux capteurs (E.FONTAINE, 19 Juillet 2019)

IA indiquant les routes et pistes d’aéroport à l’aide d’images aériennes et satellitaires
Mais au sein de cette course, on se demande pourquoi ces acteurs ne se regroupent pas et ne mettent pas en commun leurs savoirs et leurs données dans le but de produire des cartes numériques encore plus poussées que ce qu’on connaît déjà? En effet, en 2018, The Open Data Institute (ODI) voulait faire en sorte que les géants du numérique se réunissent et partagent leurs données cartographiques. Ce projet est intéressant et aurait permis la création d’un outil majeur dans de nombreux domaines. Malheureusement ceci n’arrivera sûrement pas, car les géants du numériques veulent conserver leurs propres données cartographiques qui sont vus comme un trésor par leurs dirigeants, comme il y a plusieurs siècle par les chefs d’États.
Bibliographie :
_ BOUEE. C-E, Mars 2019, Le dessous des cartes numériques, Les Echos, en ligne :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/le-dessous-des-cartes-numeriques-1128466
_ FONTAINE. E, 19 Juillet 2019, TomTom : le dessous des cartes, Les Numériques, en ligne :
https://www.lesnumeriques.com/gps/tomtom-le-dessous-des-cartes-a138307.html
_The Open Data Institute, en ligne :
https://theodi.org/