La faim dans le monde
Environ 25 000 personnes meurent chaque jour de faim quelque part dans le monde soit 9,1 millions de décès par an (Martin Caparros, 2015). Cela semble irréel sachant que nous produisons assez de nourriture pour nourrir deux fois la population présente sur Terre.
Le Programme Alimentaire Mondial, son rôle et son implication
L’organisme d’aide alimentaire de l’ONU, le Programme Alimentaire Mondial (PAM), est la plus grande agence humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde. Présent dans près de 80 pays, elle distribue une assistance alimentaire à 80 millions de personnes.
Le PAM intervient dans les situations d’urgence et en travaillant avec les communautés pour améliorer leur état nutritionnel et renforcer leur résilience.
Le plus frappant dans les besoins nutritionnels du monde est la disparité géographique marquante. Certains pays, bien qu’ayant d’importantes ressources naturelles, voient leurs populations manquer de nourriture pour survivre. Afin de mettre aux yeux du monde ces besoins, le PAM a mis à jour une nouvelle version de la carte de la faim dans le monde. Cette dernière, disponible sur https://hungermap.wfp.org/ réuni des statistiques sur 94 pays provenant de plusieurs sources afin de montrer une version en temps réel de l’état de la faim dans le monde.
En ce qui concerne les pays ou lieux marquées par une absence ou un manque d’exhaustivité de la donnée, les spécialistes se sont basés sur des modèles prédictifs axées sur le machine learning afin d’estimer la situation de sécurité alimentaire des populations. Plus de détails sur les deux composantes de la méthodologie (Suivi de la sécurité alimentaire en temps réel et Analyses prédictives) sont précisés sur la carte en temps réelle.
L’avantage de cette carte est qu’elle permet également de faire ressortir les différences à l’intérieur d’un même territoire. Par exemple, si plus de 40% de la population est sous-alimentée dans le sud de l’Éthiopie, la situation est meilleure dans la province qui borde la Somalie. Cette carte aide les professionnels de l’aide alimentaire, notamment les ONG, à prendre de meilleures décisions en fonction des situations.
De plus, cette nouvelle plateforme offre la possibilité de visualiser d’autres indicateurs à l’échelle planétaire sous une forme cartographique. Il s’agit des principaux aléas naturels, les conflits, la malnutrition, l’insuffisance de l’apport alimentaire, les fluctuations de la végétation par rapport à la moyenne, les anomalies pluviométriques et l’insécurité alimentaire.
En effet, chaque jour 25 000 personnes meurent de faim, 9.1 millions par an. Et cela ne s’améliore pas.
Source : https://hungermap.wfp.org/