Starlink est le nom d’un réseau de satellite que la société privée de vols spatiaux SpaceX développe pour fournir « un accès Internet haut débit dans des endroits où l’accès a été peu fiable, coûteux ou totalement indisponible. »
Initialement, la proposition d’Internet par satellite de SpaceX a été annoncée en janvier 2015. Bien qu’elle n’ait pas été nommée à l’époque, le PDG Elon Musk a déclaré que la société avait déposé la demande auprès des régulateurs internationaux pour placer environ 4 000 satellites en orbite terrestre basse.
L’estimation initiale de Musk du nombre de satellites a rapidement augmenté, car il espérait capturer une partie du marché mondial de la connectivité Internet estimé à 1 milliard de dollars, favorisant ainsi la réalisation de sa vision de la colonisation de Mars. La Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis a autorisé SpaceX à piloter 12 000 satellites et jusqu’à 30 000 éventuellement.

Illustration d’un satellite présent sur le site officiel de Starlink
Chaque satellite Starlink pèse environ 260 kg avant d’atteindre une altitude de 550 km. Les satellites Starlink utilisent un système de suivi des débris pour effectuer de manière autonome des manœuvres afin d’éviter les collisions avec des débris spatiaux et d’autres engins spatiaux. Cette capacité réduit les erreurs humaines, permettant une approche plus fiable pour éviter les collisions.
À la fin de leur cycle de vie, les satellites se désintègrent dans l’atmosphère terrestre au bout d’un à cinq ans, ce qui plus rapide que que les satellites traditionnels prennent des centaines d’années .
Musk a déclaré que le réseau Starlink serait en mesure de fournir une couverture Internet « mineure » une fois que 400 engins spatiaux seraient opérationnels et une couverture « modérée » après la mise en service d’environ 800 satellites.
Ainsi, les 60 premiers satellites Starlink ont été lancés le 23 mai 2019. Les satellites ont réussi à atteindre leur altitude opérationnelle de 340 miles (550 kilomètres), c’est à dire suffisamment bas pour être désintégré par l’atmosphère terrestre en quelques années afin qu’ils ne deviennent pas des déchets spatiaux une fois qu’ils meurent. La société a lancé un deuxième lot de satellites en novembre 2019 et un troisième en janvier 2020. Le 22 avril 2020, la société a lancé avec succès 60 autres satellites, portant le total de 360 à 420 « satellites Starlink opérationnels ».
D’ici le milieu de la décennie 2020, SpaceX espère avoir 12 000 satellites en orbite et a proposé d’en lancer 30 000 autres. Avec cette « mégaconstellation », la taille et l’échelle du projet ont fait réagir les astronomes, qui craignent que les objets brillants et en orbite n’interfèrent avec les observations de l’univers. En effet, les satellites sont équipés de panneaux solaires et ceux-ci reflètent les rayons du soleil, qui ressortent brillant dans le ciel nocturne et créant ensuite des traînées de lumière.
SpaceX commencera à tester le service haut débit Starlink dans une version bêta privée dans environ trois mois et le rendra disponible dans une version bêta publique dans environ six mois.
Starlink a pour priorité de donner l’accès à son service dans le nord des États-Unis et au Canada en 2020, pour s’étendre rapidement à une couverture quasi mondiale du monde habité d’ici 2021.
Sources:
-Site internet de Starlink
https://www.starlink.com/
– Parsons Jeff, « What are Elon Musk’s Starlink satellites and how do they work? », Metro, 24 avril 2020
_https://metro.co.uk/2020/04/24/starlink-satellites-work-12604227/
– Zetlin Minda, « Elon Musk’s Starlink Satellite Internet Service Might Be Available in November », Inc, 24 avril 2020
https://www.inc.com/minda-zetlin/elon-musk-internet-starlink-spacex-satellites.html?cid=search
-Mann Adam, « Starlink: SpaceX’s satellite internet project », Space.com, 17 janver 2020
https://www.space.com/spacex-starlink-satellites.html