Par qui ?
Par l’institut Paris région.
Pourquoi ?
Car les espaces publics contribuent aux premières impressions données par un quartier, une ville . En effet, ces espaces publics participent donc à l’attractivité d’un territoire. Comment et où marquer ces espaces partagés d’une empreinte de bien être et de vivre ensemble. C’est la question à laquelle répond l’institut Paris région.
Les objets de convivialité ?
Ce sont des objets qui contribuent à créer des espaces plus agréables de différentes manières : animation, divertissement, culture, beauté, couleur. Ces objets favorisent les rencontres, l’échange et le vivre ensemble ; le bien-être physique par le repos, le sport, le jeu, la sensorialité ; la présence de la nature et sécurisent par une présence humaine, par la possibilité de s’orienter, de mettre son vélo à l’abri, de se déplacer dans des rues éclairées. Ils développent un sentiment d’appartenance. L’étude relève plus de 300 exemples d’objets de convivialité, pour la plupart des déclinaisons de catégories génériques : mobilier urbain, intervention artistique, signalétique, événementiel, commerce mobile, nature en ville, immobilier….
Des usages associés
De plus, à ces objets des usages sont associés : se reposer, boire, se détendre, bouger, se divertir, échanger. Mais ces usages ne sont pas uniques : équipé d’une prise USB, le banc servira à recharger un portable ; réfrigéré ou intégré dans un îlot de fraîcheur, il fournira un abri en période de chaleur. Un objet peut également avoir des usages différents selon les points de vue. Ainsi, un mur d’escalade est investi par les sportifs, mais pour les passants, il constitue un divertissement, un repère visuel, un signal de qualité de l’espace. Par ailleurs, la proximité avec d’autres objets vient renforcer l’ usage principal de cet objet. Par exemple, autour d’un parcours sportif sur l’espace public peuvent se greffer d’autres objets : une fontaine pour s’hydrater par exemple.
Les thèmes
L’étude a déduit 10 thèmes clés : l’art, le commerce, l’événementiel, le fonctionnel, la mobilité active, la nature, la sensorialité, le sport et le jeu, le partage et le numérique.
Mais la convivialité d’un espace public ne peut se décréter et se résumer à poser des objets dans l’espace, elle se travaille avec les parties prenantes. En effet, les processus de concertation, de construction, de décision où plusieurs acteurs sont susceptibles d’intervenir et le nombre des objets répertoriés en sont l’aboutissement .
En outre, les méthodes d’aménagement de l’espace public ont bougé depuis une vingtaine d’années. Les municipalités ont ouvert un dialogue avec des collectifs d’habitants et les pratiques se sont renouvelées. Ainsi, on observe une diversification des acteurs impliqués, en plus des municipalités et des acteurs classiques de l’aménagement, des collectifs hybrides tournés vers les usages et les habitants, ou encore des collectifs de citoyens.
Sources :
_ Leroy Pascale, 4 juin 2020, Transfigurer l’espace public avec des objets de convivialité, Institut Paris Région, en ligne :
https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/transfigurer-lespace-public-avec-des-objets-de-convivialite.html
_ Leroy Pascale, 11 juin 2020, Carnet d’inspiration pour des espaces publics conviviaux, Institut Paris Région, en ligne :
https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/carnet-dinspiration-pour-des-espaces-publics-conviviaux.html
_ Batat Wided, Gollain Vincent, 5 août 2019, Le mieux-être territorial au cœur des stratégies expérientielles, Institut Paris Région, Note rapide Économie, n° 815, en ligne :
https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/le-mieux-etre-territorial-au-coeur-des-strategies-experientielles.html
_ Linkedin, Institut Paris Région, en ligne :
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