Contour des féminicides la suite


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En ce début de reprise il m’a semblé pertinent de dresser le bilan annuel des féminicides de l’années passée. A la même date il y a 1 an nous avions dressé le paysage d’une France meurtrie sur les 9 premiers mois de l’années. Mais quel en a été le bilan final ? Les tendances se sont-elles confirmées ? Et qu’en est-il pour ce début d’années 2020 ?

Malgré une voie tenace qui s’élève, la condition féminine demeure toujours dans l’attente de changements sur le traitement des femmes en général. Il n’ y a pas une seule semaine sans que la presse relate des faits divers allant du « simple » harcèlement de rue aux divers crimes et délits. On pourrait penser que ce type de comportement se soit évaporé avec le confinement et la crise sanitaire mais pas du tout.

L’ année passée au même moment nous avions dressé un paysage de la France.

Cette carte mettait en avant les féminicides sur les 6 premiers mois de l’année 2019. Mais comment cette année s’est elle terminée. Les tendances se sont-elles confirmées ?

Résultats:

En effet les zones géographiques les plus touchées sur les 6 premiers mois de l’année 2019 sont ceux comptabilisant le plus de féminicides sur l’année entière ( Le Nord, L’Hérault, la Moselle, et les  départements appartenant aux régions : Languedoc Roussillions, Pays de la Loire, Nord pas de Calais et Île de France) .

Afin de déterminer si la tendance se confirme cette année pour ces zones géographiques nous avons établi le même type de carte que l’année passée à la même période de l’année.

 

 

On observe que les départements du Nord pas de Calais et surtout le Nord suivent la même tendance. Il en va de même pour les département de l‘Hérault et ses voisins. Il y a donc une récurrence de ces crimes dans ces mêmes zones géographiques.

A une échelle macro, on observe que la région toujours touchée par ce phénomène est l’île de France. Les autres régions du nord de la France se démarquent plus que le reste des régions. Le Nord ouest avec la Bretagne reste quand à eux  plutôt épargnés.

( sur les 9 premiers mois de l’année 2020)

On voit donc que le phénomène au cours des mois ne diminue pas.  Il faudrait donc adapter le système judiciaire plus particulièrement à ces zones géographiques avec par exemple la mise en place de bracelet électronique comme dans la circonscription de Pontoise pour les compagnon violents soumis à des ordonnances d’éloignements.

 

Sources :

  • https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?fbclid=IwAR2CLcJuSiMTKYJLYh4AR5uUbkVsFEHG4lFYRvg6izko-7_0iTsevh-MaMw&mid=1KlTxeXvul_y_lfo0JuTdnuksqA1LW6JS&ll=47.395837178130506%2C5.1480822234446855&z
  • https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?mid=1Y9bFj8Cjfl3rKwuyDBB5-LNkdKKAjtq9&ll=47.35100190000003%2C0.688202799999984&z=8
  • https://information.tv5monde.com/terriennes/feminicide-funeste-mot-de-l-annee-2019-et-en-2020-339333