Le webmapping OpenSource

     Fig.1 – Couverture de l’Ouvrage

Par une matinée brumeuse d’hiver, une réflexion prit place dans mon esprit. 

C’est intéressant de savoir utiliser les outils de géomatique mais comment fonctionnent-ils ? Étant donné que la curiosité est une qualité du géomaticien (source : self-made), il fallait trouver un élément qui étancherait ma soif passagère sur ce sujet.

Puisque selon Victor Hugo « Les livres sont des amis froids et sûrs.», je me suis orienté vers les ouvrages qui abordent le webmapping. Celui de David Callado  «

Géomatique, WebMapping, en Open Source – Architectures Web avec PostGIS, OpenLayers et MapServer » a retenu mon attention. Son auteur est spécialisé dans le webmapping et la gestion de bases de données spatiales. Il est Professeur agrégé de Mathématiques et enseignant en géomatique à l’IUT Paul Sabatier de l’Université de Toulouse III. Je vous recommande son ouvrage à travers cet article en m’appuyant sur deux éléments intéressants.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

Full Open Source

Fig.2 -Outils Utilisés

Premièrement, la force de cet ouvrage réside dans les outils qui sont présentés et utilisés. D’ailleurs, les solutions choisies sont open source avec une documentation bien fournie. Il s’agit de : Qgis, PostGIS, MapServer et OpenLayers.

Qgis : Logiciel libre et gratuit de cartographie qui est très populaire depuis quelques années.

PostGIS : Server de base de données qui possède de toutes les fonctionnalités d’un SIG exception faite de la visualisation.

MapServeur : Serveur cartographique qui sert pour la conception de cartes et leur diffusion.

OpenLayers : Client Javascript qui sert à doter les pages web de fonctionnalités SIG.

Apprendre en pratiquant

Il faut souligner que, l’ouvrage s’appuie sur le concept du learn by doing, facilitant ainsi une meilleure compréhension des notions abordées. En effet, on trouve ici un exemple important avec la réalisation sur PostGIS d’opérations habituellement effectuées sur Qgis. D’ailleurs, j’ai accordé une attention particulière aux opérations sur les rasters (Calcul du NDVI, Classifications, Extractions de valeurs de Pixel, etc). De plus, quant au propre du webmapping, une introduction brève mais précise est faite sur le concept de l’architecture web et son fonctionnement. Ensuite, place à l’utilisation de librairies et de bouts de codes pour mettre en place des outils très utilisés en webmapping comme :

• Le calcul d’itinéraire
• La géolocalisation en temps réel,
• L’utilisation des fonds de cartes,
• Les contrôles
• La création un d’un outil d’édition d’entités, etc

Fig.3- Illustration du fonctionnement d’un site de suivi.

En conclusion, l’ouvrage est très bien illustré avec des images d’explications et d’aperçus de résultats. Il faut dire que cela permet au lecteur de mieux comprendre les opérations effectuées et le fonctionnement des outils créés.

Fig.4- Illustration d’un exemple de calcul d’itinéraire dynamique.