Suite au quatrième conseil de défense écologique qui s’est tenu le 12 février 2020, le gouvernement français et l’entreprise Deepki ont entrepris une collaboration visant à la modernisation et à l’optimisation énergétique du parc immobilier de l’Etat.
L’idée de la start-up française crée en 2014 a été de développer une plate forme d’analyse complète et intuitive pour les gestionnaires de biens immobiliers. La synthétisation cartographique de nombreuse datas a déjà permis à plusieurs entreprises privées des économies d’énergies importantes. C’est d’ailleurs l’analyse des factures énergétiques et des datas existantes qui permet majoritairement de détecter les incohérences énergétiques.
Les deux fondateurs de la société, Emmanuel Blanchet et Vincent Bryant, se sont donc basées sur la maîtrise du Big Data au service de la transition environnementale dans le monde de l’immobilier (un des secteurs les plus énergivore puisque représentant aujourd’hui 44% des émissions de CO2 dans le monde).
Ce n’est pas la première fois que Deepki répond à un appel d’offre de gestionnaires publics. L’entreprise travaille déjà avec la ville de Paris ou la SNCF afin “d’améliorer leur performance énergétique”.
La volonté d’exemplarité de l’état sur ce sujet a donc poussé le gouvernement à agir en adoptant une multitude de mesures pour son patrimoine de plus de 200 000 bâtiments (soit près de 100 000 millions de mètre carrée). Parmi elle on pourra par exemple citer l’interdiction d’achat ou de réalisation de travaux lourds de réparation sur les chaudières au fioul.
L’appuie de Deepki est lui majoritairement caractérisé par un outil spécialement développé pour cette occasion, l’OFSI.
Cet outil de suivi des fluides interministériel permettrait alors à l’Etat un réel suivi de ses consommations de gaz, d’électricité, de chauffage urbain et de fioul. La cartographie énergétique sera publié et mise à jour régulièrement en open data (voir le 18ème point du plan “services publics écoresponsables”).