Il y a quelques années, en 2014, nous avons vu le travail d’un certain Chris Grey être mis en avant dans les médias puisque la carte qui venait de créer reprenait les traits d’un plan qui lui, était populaire, celui de Londres. En effet Chris Grey, développeur web anglais a fait une carte du monde telle qu’il pourrait être s’il était couvert par un réseau de métro globalisé. Cette idée lui est venue lorsqu’il s’est rendu en Australie pour voir un match de cricket entre cette dernière et l’Angleterre. Lassé de voir son équipe perdre, il a eu l’envie soudaine de rentrer chez lui. C’est à ce moment-là qu’il s’est imaginé ce monde avec un réseau souterrain de métro interconnecté dans le monde entier.
Sa première inspiration pour ce travail fût Harry Beck qui est la personne qui a inventé le plan du métro de Londres en 1931 appelée “Tube map” et qui l’a réalisée pendant son temps libre. Et c’est aussi pendant le temps qu’il avait à disposition hors du travail, que Chris Grey a pris 500h pour réaliser cette carte devenue connue.
Au premier plan, cette idée paraît irréalisable et semble relever uniquement du fantasme d’un seul homme. Ceci-dit, il se pourrait que certaines personnes compétentes avec l’aide des avancées technologiques pourraient permettre d’en réaliser une partie d’ici la fin de ce siècle.
D’abord, ce projet est irréalisable vu qu’installer des tunnels sous la terre pour relier des continents d’une demanderait beaucoup trop de temps et de deux, avec les variations de profondeur des fonds marins, il est très difficile techniquement de s’y adapter.
Mais c’est à ce moment-là qu’un expert en ponts et tunnels de la Royal Academy of Engineering, M.Benaim a soulevé la question “pourquoi interpréter cette carte en disant qu’il faille construire des tunnels ?”. En effet, cette carte n’interdit en rien de penser que ce projet serait réalisable sur la surface de la terre et des océans.
Changer rien que ce détail, rend le projet plus accessible. Elon Musk a annoncé 2 ans avant l’apparition de cette carte, la volonté de créer un vactrain (train à grande vitesse propulsé dans des tunnels sous vide) capable de relier San Francisco à Los Angeles en 30 mn au lieu d’1h30 en avion. Cette technologie demandant beaucoup de temps et d’argent à sa réalisation, Elon Musk a fait exprès de ne pas déposer de dossier dans l’idée de laisser ce projet dans le monde de l’open source.
Aujourd’hui, nous savons qu’à l’avenir il sera possible de déployer des tunnels/pneumatiques flottants capables de s’adapter à tout terrains et pouvant faire circuler l’hyperloop.
Ce qui dorénavant rend ce projet difficile à réaliser (mais plus impossible), c’est le temps qu’il faut pour construire des portions de tunnels et aussi l’argent qu’il faut concentrer afin d’y parvenir. Si un jour, nous arrivons à résoudre ces deux derniers problèmes, – sachant que des tests avec l’hyperloop ont été réalisés et se sont avérés concluants – plus rien ne saurait empêcher la réalisation de ce projet qui au départ paraissait impensable.
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