Nous entendons régulièrement parler des avancées sur les voitures autonomes aux informations. Qu’en est-il des transports en commun ?
La première ligne autonome accueillant du public
Dès la fin 2021, ce sera possible. La première expérience sera tentée à Toulouse. Le trajet s’effectuera sur 600 mètres, entre le parking de l’Oncopole et l’entrée de l’Institut universitaire du cancer de la ville. Il s’agit d’une première mondiale, car il n’y a de conducteur ni de « safety driver » (conducteur de secours capable de prendre la main si nécessaire). La navette rencontrera des voitures ordinaires sur une portion de rond-point. Cette expérimentation sera testée durant 2 années et permettra de voir des « cas d’usages ». Ils permettront d’apporter une solution au « premier kilomètre » (et dernier), afin d’acheminer un voyageur entre le point de départ et la gare, ou bien un aéroport.
Les futures lignes mises en place en France
Des opérateurs de transports publics veulent accélérer les usages des navettes et des bus autonomes. La directrice des nouvelles mobilités chez Keolis (filiale de la SNCF) explique que les opérateurs à bord des transports en commun pourront être retirés à la mi-2022, dans la mesure des trajets d’usages simples. Plusieurs constructeurs, équipementiers et opérateurs de transports s’allient entre eux afin de disposer d’une gamme complète de véhicules permettant des trajets aller-retours dans de nombreuses villes.
Dans le Val-de-Marne, une expérimentation de la RATP a été lancée sur la ligne 393 depuis le 13 septembre 2021. Les premiers usagés devraient être accueillis en automne 2022. En attendant, cette ligne est testée durant la nuit, sans voyageur. Par la suite, elle sera testée en journée, puis avec des voyageurs. L’objectif est de fluidifier les trajets sur cette ligne de banlieue assez problématique, étant chargée et où les incidents d’exploitation sont nombreux. Une baisse de la consommation en énergie et une augmentation en sécurité sont également attendues.
Bus de la ligne 393, dans la Val-de-Marne
Cette nouvelle technologie pourrait être mise en place sur les lignes de bus peu performantes ou bien pour renforcer des lignes lors des heures de pointe.
La mise en circulation de ces navettes autonomes doit être soumise aux élus, étant les seuls décideurs de l’utilisation de celles-ci sur leurs communes. L’expérimentation de Toulouse à reçu une dérogation spéciale pour pouvoir circuler.
Sources :
- P. EMERY (02/03/2021), Toulouse : une navette autonome expérimentée à l’Oncopole, « une première mondiale », La Dépêche, [en ligne] Disponible sur : https://www.ladepeche.fr/2021/03/02/toulouse-une-navette-autonome-experimentee-a-loncopole-une-premiere-mondiale-9403825.php [Consulté le 24/10/2021]
- Sud-Ouest avec AFP (29/09/2021), Partout en France, les transports publics testent des véhicules autonomes, Sud-Ouest, [en ligne] Disponible sur : https://www.sudouest.fr/economie/transports/partout-en-france-les-transports-publics-testent-des-vehicules-autonomes-6267385.php [Consulté le 09/10/2021]
- HAMON BEUGIN (21/09/2021), La RATP teste son premier bus 100% autonome dans le Val-de-Marne, L’Usine Nouvelle, [en ligne] Disponible sur : https://www.usinenouvelle.com/article/la-ratp-teste-son-premier-bus-100-autonome-dans-le-val-de-marne.N1142032 [Consulté le 25/10/2021]