La réduction des émissions provenant du secteur numérique en vue de la COP26 : le cas des datacenters


La 26ème édition de la COP (Conférences des parties) se déroule cette année à Glasgow en Écosse. Celle-ci a lieu du 31 octobre au 12 novembre 2021. Cette édition portera notamment sur la réduction des émissions carbone et tout particulièrement les émissions produites par le secteur du numérique. Une loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique, devrait justement y être examinée. Bien que le numérique représente une part importante des sources d’émissions de carbones, celui-ci permet également de lutter contre ces émissions et de trouver des solutions.

En tant que partenaire principal de la COP26, l’entreprise Microsoft développe des outils destinés à réduire les empreintes carbones. Ces outils adressés aux entreprises, prennent notamment la forme de cloud. L’outil principal lancé par Microsoft s’intitule Microsoft Cloud for Sustainability. Cet outil permet entre autre l’enregistrement, le reporting et la réduction des émissions de carbone. Microsoft tente également de trouver des solutions afin de réduire l’impact écologique des datacenters.


Datacenter et écologie, réellement compatibles ?

Les datacenters représentent une source importante des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du numérique puisque ceux-ci sont responsables de la moitié de ces émissions. Les émissions des datacenters et liées au stockage de données de manière générale devrait représenter 14% du total des émissions d’ici à 2040. En effet, le nombre de centres de stockage de données se démultiplie, passant de 500 000 centres en 2012 à 8 millions aujourd’hui. Les datacenters peuvent impacter l’écologie de multiples façons, tels que la chaleur produite, la consommation d’énergie, mais également la surface d’implantation, qui peut empiéter sur la faune et la flore ou encore les systèmes de refroidissement qui peuvent rejeter des substances nuisibles à l’environnement.

C’est pourquoi la construction des datacenters doit être optimisée afin de répondre au besoin de stockage de données, tout en permettant de réduire l’impact environnemental de ces centres. On parle de Green Data Centers. Data4, un opérateur européen dans le secteur des datacenters définit le green data centre comme : « Les bâtiments doivent être efficaces dans leur utilisation de l’électricité et de l’eau. Le refroidissement des équipements informatiques au sein de l’infrastructure doit être soigneusement étudié, de même que l’utilisation de l’énergie dans chaque serveur et chaque rack. »
Différentes solutions peuvent être mises en place comme l’utilisation d’énergies renouvelables en ayant recours à des panneaux solaires ou des éoliennes, un système de refroidissement plus responsable ou encore l’implantation dans un milieu frais tel qu’une zone climatique froide. Récemment, Microsoft a également expérimenté un prototype datacenter sous marin en 2018 comme le montre la photo ci-dessous.

 

Natick, le prototype de datacetner sous marin expérimenté par Microsoft, Numérama

 

Sources :