Les nouveaux critères immobiliers
La présidente du réseau ORPI vient de publier une étude sur les attentes immobilières françaises et la manière dont les français ont vécu ces derniers 18 mois. Les attentes et les critères depuis la crise sanitaire ont beaucoup changés. Dorénavant les critères immobiliers sont avant tout concentrés sur les villes moyennes. La population est d’autant plus attirée par le calme, la verdure, et l’espace avec une vraie exigence de retrouver la qualité des grandes villes comme retrouver par exemple un réseau de transport.
Plus de 73% des critères se concentrent sur la maison, 82% sur la terrasse et jardin. Les appartements plaisent de moins en moins car ils ont tendance à manquer en terme de qualité notamment (insonorisation, isolation…). C’est une véritable tendance qui se confirme.
L’augmentation de l’immobilier
Paris est sortie du top 5 des villes les plus recherchées à contrario de Limoges qui en fait maintenant parti.
La crainte des professionnels est l’étouffement des villes moyennes. Néanmoins, cette crainte n’est pas encore réelle car beaucoup de locaux restent sur place.
En terme de prix, les progressions peuvent être supérieures à 10% dans les villes moyennes. Par exemple, Roanne est une ville moyenne qui a émergé à la sortie du confinement avec plus de 16% d’augmentation.
Sur 222 villes moyennes qui ont adhéré au programme cœur de ville, 138 ont vu le prix de l’immobilier augmenter significativement depuis maintenant 1 an. Alors qu’avant l’épisode COVID, les prix de ces villes étaient parmi les plus bas. La cartographie immobilière n’est plus à deux vitesses et commence à s’homogénéiser car l’écart entre le prix immobilier des grandes villes et des moyennes villes tend à se diminuer. Et pour éviter que cette cartographie à deux vitesses reprenne la marche, il est important que les villes moyennes continuent leur effort de rénovation.