La société pour la protection des réseaux souterrains (SPUN) lance un nouveau projet visant à cartographier les réseaux souterrains de champignon du monde entier.
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Les réseaux souterrains jouent un rôle majeur pour la biodiversité et la fertilité des sols,. C’est pourquoi cette cartographie vise dans un premier temps a représenter et à identifier ces réseaux, mais également à favoriser leur protection. En effet, pouvant atteindre plusieurs centaines voir milliers de kilomètres ces réseaux de champignons Mycorhiziens (variété de champignons) permettent de stocker du dioxyde de carbone et de transmettre un nombre important de nutriments aux plantes et au sol. Selon certaines études, le fait de contrôler et protéger ces réseaux permettrait d’éviter la libération de 41 milliards de tonnes de CO2 durant les 30 prochaines années.
Exemple d’un réseau souterrain de Mycorhiziens, © vrx123, Adobe Stock
Bien que les réseaux de champignons souterrains soient peu connus du grand public cela ne les empêche pas de déjà être menacés. L’agriculture intensive, de l’urbanisation, la pollution, sécheresse extrême, l’érosion des sols ou encore le changement climatique affectent et portent atteinte à ces écosystèmes.
Nous avons peu d’informations sur la méthode de réalisation ou les outils utilisés pour cette cartographie. Cependant, la SPUN souhaiterait récolter environ 10 000 échantillons dans les prochaines années. Différentes régions ont déjà été identifiées pour les échantillons, tels que la Patagonie, la toundra canadienne, le plateau mexicain, les hautes altitudes en Amérique du Sud, le Maroc, le Sahara occidental par exemple. Ces échantillons devraient être associés à de l’intelligence artificielle afin de faciliter la réalisation de ce projet cartographique.
Pour ce qui est du financement, le projet lancé par la SPUN cumule déjà de 3,5 millions de dollars de don du Jeremy et Hannelore Grantham Environmental Trust.
Sources :