De la smart city au territoire intelligent


L’essor des smart cities

Les smart cities se sont développés à la fin des années 2000 dans différents pays comme la Chine et l’Inde par exemple. L’objectif de ces dernières est de trouver aux problèmes du 21ème siècle des solutions données par les technologies. C’est alors que des capteurs pour détecter le nombre de places disponibles dans un parking ou bien que l’analyse de la congestion routière en ville ont été mis en place.

Elles continuent à se développer dans différentes agglomérations françaises telles que Dijon avec OnDijon. L’objectif est de faciliter les actions du quotidien pour les habitants, mais également les agents municipaux : caméras de surveillances permettant d’optimiser la sécurité, gestion de l’électricité de nombreux bâtiments publics de la ville…

Les smart cities cependant sont de plus en plus associé à de l’espionnage. La crise du covid en est un exemple : flasher un QR code lorsque l’on rentre dans un cinéma ou bien un restaurant, ou bien laisser l’application ouverte pour savoir avec qui on a été en contact par exemple. Autant de situations qui peuvent créer une impression d’espionnage aux habitants, à la Big Brother…

 

 

Remettre l’humain au centre des projets

Les territoires intelligents sont des « zones habitable totalement repensées dans l’intérêt de ses habitants […].» (TERACTEM). Ils contribuent à améliorer la qualité de vie en étant performantes énergétiquement, permettre de mixité sociale et culturelle, jardins partagés, autopartage…

Les territoires intelligents permettent de faire le lien entre les divers projets tout en mettant l’humain derrière. Pour une situation déclarée via les interfaces numériques, un agent formé pourra répondre et non uniquement une interface.

Les habitants permettent également d’améliorer ce dispositif, car ils sont au centre de l’action. Ils sont au courant des différents changements dans le projet, les agents municipaux récoltant leurs retours.

De plus, les territoires intelligents ne le deviennent pas du jour au lendemain. Grâce aux échanges avec la population permettant de réadapter le projet, ils sont ajustés petit à petit, pouvant mettre de 3 à 10 avant d’atteindre une maturité.

 

Sources :