L’objectif premier des SIG dans le développement des sous-sols est de montrer ce que l’on ne peut percevoir. Avec ce développement à croissance rapide, l’espace sous terrain est de plus en plus problématisé. En effet, le manque de place se fait ressentir dans la plupart des sociétés humaines actuelles et nous avons constaté une accélération de l’exploitation et de l’aménagement des sous-sols. La connaissance en surface est de plus en plus précise, car beaucoup plus exploitée. En revanche, le monde souterrain reste encore une notion inconnue pour certains et inexploitable pour d’autres. Ce manque d’information est considéré comme étant un frein pour certains secteurs. Nous pouvons prendre l’exemple de la transition énergétique nécessitant des connaissances approfondies en lien avec l’usage des sous-sols. Il faut savoir que ce sont les 500 premiers mètres de profondeur qui sont les plus sollicités car c’est dans cet espace que se trouvent, les aménagements et infrastructures les plus critiques. Cette couche exploitée augmente de 5 000 kilomètres chaque année.
Un des objectifs principaux des activités d’extraction et de forage est la recherche de nouvelles couches géologique exploitables. De nombreux enjeux sont associés à l’exploitation du sol. Les sociétés cherchent donc à modéliser et cartographier cet espace le plus rapidement possible. La notion du risque n’est pas négligeable. En effet, l’évolution de l’exploitation de ces cavités rend ces zones dangereuses car elles ne sont pas toujours toutes bien entretenues. Pour répondre aux enjeux en lien avec les risques la société Rouen Métropole à développé une application nommée Cavités Souterraines. Cette application promeut une instruction des autorisations d’urbanisme plus sécurisée. Certaines informations récentes en matière de risque cavité ne sont pas actualisée rapidement dans le PLU métropolitain.
De nombreuses failles restent encore à explorer et des enjeux importants pèsent et restent relatifs à la notion d’analyse et d’exploitation des sols. Les SIG et la modélisation de ces notions d’incertitudes sont à appréhender par les SIG et permettent de mieux se préparer face aux risques que représentent les chantiers de demain.