Depuis des siècles, les humains se sont attelés à explorer en profondeur des contrées encore vierges de toutes traces humaines: montagnes, jungles, déserts…et même notre univers. Cependant, si il y a bien un espace que l’Homme a peu découvert et qui pourtant représente 70% de la surface du globe c’est bien l’océan. C’est donc en ce sens que de nombreuses missions scientifiques s’attèlent chaque année à cartographier davantage les fonds marins, qui aujourd’hui nous échappe à plus de 80% soit plus que la cartographie de Mars.
Les objectifs:
Cela nous permettrait d’enrichir les connaissances et les différents modèles prévisionnels encore trop peu développés dans pléthore de domaines (biologie marine, géomorphologie, géologie, sismologie ou encore climatologie…etc). En outre, la cartographie d’espaces plus complets permettra une imagerie plus fine, utile pour assurer l’anticipation et la sécurité des navigations. Egalement, cela renforce davantage le rôle de l' »économie bleue » au sein de l’économie mondiale en assurant un panel large de métier pour l’avenir: parcs éoliens offshore, pose de câbles de télécommunications…Ce secteur encore sous-exploité pourrait à terme peser plus de 3 000 milliards de dollars d’ici 2030.
Les technologies utilisées:
Pour ce faire et comme énoncer dans le titre, les scientifiques utilisent de multiples appareils afin de rendre compte de la meilleure manière qu’il soit l’environnement marin dans lesquels ils évoluent. Ainsi, outre les sous-marins bien connus du grand public et popularisé par ailleurs dans la littérature moderne par le biais de romans tel que ceux de Jules Verne, des véhicules robotiques équipés de capteurs sont également utilisés dans la collecte de donnés. A l’instar de leurs confrères cités précédemment, ils offrent de plus grande possibilités dans la récupération de données et cela à un un coût moindre et de manière plus rapide.
Néanmoins, comme tout objets scientifiques, ces derniers ne sont pas dénués de défauts. En effet, les engins reposant sur des batteries, bien que constituée de lithium ou d’électricité, celles-ci ont une durée de vie limitée. Il est donc nécessaire que les engins retournent sur le bateau ou le rivage afin de les recharger pour repartir vers une nouvelle mission. Cela ne permet pas des durées d’interventions sur des échelles temporelles longues et rend ainsi la collecte de données difficiles dans les parties les plus reculées de l’océan.
Cependant, avec les prouesses technologiques d’aujourd’hui, cela est peut-être en passe d’être révolu. En effet, une startup de cinq ans appelée Seatrec a relèvé le défi, fondée par l’océanographe Yi Chao. Alors qu’il travaillait à la NASA, il a développé une technologie pour alimenter les robots océaniques en exploitant « la différence de température naturelle » de la mer, a déclaré Chao à CNN Business.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Le module d’alimentation peut être installé sur des robots de collecte de données existants ou sur le propre dispositif flottant de Seatrec. Cela plonge d’un kilomètre pour examiner la chimie et la forme des fonds marins, en utilisant un sonar pour créer une carte de la région environnante. Le robot revient à la surface pour renvoyer ses découvertes par satellite.
