Le canton de Fribourg s’ouvre à l’opendata


Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à une plateforme qui a ouvert ses portes en 2021. C’est le portail géographique du canton de Fribourg en Suisse. Celui-ci est une plateforme qui regroupent toutes les données géographiques du canton accessibles au public. Ces données sont consultables et téléchargeables en ligne. Par ailleurs, le portail est disponible en Français et en Allemand car le canton bilingue.

Une richesse des données et facilement accessible

La première impression lorsqu’on navigue sur le portail, c’est la richesse des données accessible à l’échelle du canton. Comme La Liberté l’évoque dans un article, le portail regroupe plus de 400 données géographiques relevant de plusieurs thématiques. Effectivement, différentes thématiques y sont présentes comme l’agriculture, la mobilité, l’altimétrie, le patrimoine, l’énergie… En plus, il y a 17 applications cartographies cantonales. En outre, il y a aussi des ressources de la confédération helvétique et des cantons.

Capture d’écran issu du portail – Anouar FAKIR

De plus, le portail offre plusieurs moyens de réutilisation des données. Elles peuvent être réutiliser sur les applications arcgisonline via l’API ArcGIS REST avec un lien Mapservice ou Featureservice. De plus, elles sont disponibles en protocole Web Map Service (WMS) ou Web Feature Service (WFS). Ensuite, elles sont téléchargeables en deux formats, shapefile (SHP) format d’échanger classique mais aussi filegeodatabase (FGDB). Enfin, les données géographiques sont évidemment visibles en ligne sur map.geo.fr.ch.

 

 

Des données ouvertes pour tous

L’ouverture des données à tous sans distinction s’inscrit dans le programme du gouvernement fédéral Government Data 2019-2023. Effectivement, un article de la RTS le détaille l’objectif du gouvernement fédéral :

Les données publiques ouvertes sont les données du secteur public que l’administration met à disposition dans l’intérêt général. Elles sont publiées dans des formats ouverts, gratuits et lisibles par machine, afin de pouvoir être réutilisées gratuitement.

Ces données mises à dispositions relèvent bien plus du service public puisque celles-ci peuvent être réutiliser par des entreprises du numériques comme Google, Apple ou Microsoft en profiteraient et pourraient par exemple améliorer leurs services de géolocalisation ou de prévision météo selon la RTS.

Capture d’écran issu du portail – Anouar FAKIR

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