Un nouveau système de cartographie pour Mumbai
À Mumbai, près de 40% de la population vivent dans des bidonvilles selon le recensement de 2011. La question de la prolifération illégale des bidonvilles, qui augmente de façon exponentielle depuis des décennies, en fait l’une des grandes préoccupations ; d’autant plus qu’il est particulièrement difficile d’obtenir une autorisation légale pour leur démolition.
Dans ce contexte et grâce à un SIG remontant jusqu’à 1970, la ville espère dès milieu de l’année 2022, parvenir à identifier et d’agir contre les empiètements illégaux à Mumbai.
En 2018, la Haute Cour avait déjà ordonné à l’État de mettre en place un algorithme automatisé d’identification des bidonvilles par imagerie satellite, utilisant des données de télédétection pour surveiller les empiètements illégaux sur les espaces publics.
Le but de cet outil était d’aider à régler les litiges en cours.
Savoir identifier comment une zone ou une structure particulières se sont développées au fil du temps grâce à un historique d’imagerie satellitaire et « de nouvelles images prisent tous les six mois à des fins de comparaison pour identifier les nouvelles structures »(Kishore Gandhi)
La datation des images au coeur de l’enjeu réglementaire
La datation d’une structure est essentielle car elle permet de déterminer si celle-ci est illégale et doit être démolie. En effet, les politiques gouvernementales ont accordé une protection spéciale contre la démolition aux structures construites avant 2011. De plus, en cas de protection, le gouvernement devra fournir aux propriétaires/résidents de ces empiètements, résidentiels ou commerciaux, une structure alternative de même nature et gratuitement dans le cadre du programme “Slum Rehabilitation Authority”.
Source :
« GIS mapping in Mumbai will now track illegal encroachments »Citizen Matters