Autour de l’arctique: La civilisation ancestrale des populations autochtones du Grand Nord


Introduction

Les populations autochtones sont les différents groupes d’individus répartis en petites  communautés et tribus résidant dans plusieurs pays du monde. Ces peuples autochtones  sont présents dans de nombreux pays du nord. Ils ont une diversité ethnique et culturelle.  Dans le grand nord de l’arctique, ces peuples autochtones sont représentés par les Inuits, les  Nord-Sibériens et les Sames. 

Ces peuples sont les premiers habitants de l’arctique. Ils mènent une vie solitaire dans le  nord du Canada, en Alaska, au Groenland et en Sibérie. Depuis l’époque coloniale, les  traditions et les civilisations des inuits se voient dénaturer, affaibli et dominer par la  modernisation imposée par les immigrés venant de l’occident.  

En quoi la civilisation occidentale présente-t-elle un danger pour l’avenir des peuples  autochtones ?  

Dans une argumentation bien détaillée nous allons analyser le mode de vie de ces populations autochtones du grand nord.

                    I) La civilisation ancestrale des peuples du grand nord 

a) La mythologie 

Le grand nord de l’arctique est une région faiblement peuplée. Dans cette région, les  populations autochtones sont réparties en plusieurs petits groupes en fonction de leurs  descendances, leurs religions et leurs cultures. En effet,  bon nombre de ces peuples autochtones sont des Inuits. Ils sont présents  en Alaska, au Canada, au Groenland, et en Sibérie.  

En effet, en parlant de la notion de mythologie, nous pouvons remarquer que la civilisation  des Inuits est principalement basée sur les coutumes et traditions des générations qui leurs  ont précédé.  Les habitants de ces communautés Inuites  tels que ceux de Thulé accordent une importance capitale à leurs religions.  

Compte tenu de leurs situations géographiques, s’il existe des similitudes entre leurs  pratiques traditionnelles et coutumes, en revanche, force est de constater que les Inuits du  Groenland et ceux du Nord Sibériens ne partagent pas forcément les mêmes langues et  n’adorent pas tous les mêmes dieux (mêmes divinités).

Ainsi, on sous-entend aussi que la religion est une source de « guérilla », de motivation et de  protection. Elle permet à ces peuples de savoir surmonter les épreuves et dans une moindre mesure de devenir un « esprit ». C’est le cas des Chamanes.  Ce sont ces différents phénomènes qui montrent l’importance, la vitalité et la diversité  culturelle et ethniques des peuples autochtones du grand nord, notamment ceux des Inuits.

b) Le Nomadisme 

La chasse et la pêche  sont les principales activités des Esquimaux (ancienne appellation des Inuits). La chasse et  la pêche désignent à la fois un métier, une fonction mais aussi une civilisation pour ces  peuples autochtones. Ainsi ces activités (la chasse et la pêche) font la spécificité et la  particularité de ces peuples autochtones. C’est un héritage légué par leurs ancêtres et qui  doit être transmit aux générations futures. 

En effet ces hyperboréens (autre surnom des habitants du grand nord) vivent dans des  milieux où les conditions climatiques sont extrêmes. De ce fait pour se procurer de la  nourriture et assurer leur survie, les Inuits parcourent des dizaines voire des centaines de  kilomètre pour chasser les Ours polaires et les phoques.  

On parle donc du nomadisme parce que les  esquimaux passent la plupart de leurs temps à pratiquer la chasse. Ils passent plusieurs  nuits dans des igloos. Ce qui nous laisse penser que leur vie est beaucoup plus semblable à  celle des hommes du paléolithique qui ne vivaient que de la chasse, de la pêche et de la  cueillette. 

La civilisation ancestrale des inuits du grand nord est donc une mode de vie très riche qui  combine à la fois la culture, la religion mais aussi le rapport de ces peuples autochtones à  leurs natures. 

           II) Le déclin de la civilisation des peuples autochtones 

a) L’arctique face à l’immigration massive 

L’arctique notamment le grand nord est une région caractérisée par son extrême froid et sa  faible densité de population. Les hyperboréen qui ne vivaient que de la chasse et de la  pêche étaient les seuls habitants de cette région. Depuis un certain temps, le grand nord est  convoité et courtisé par les occidentaux. De ce fait, cette région est devenu un mini-foyer  de peuplement à cause des immigrés venant de la Russie, de l’Amérique, du Danemark  entre autres. En effet l’effondrement de la civilisation des Inuits est principalement lié à cette forte  immigration composée essentiellement de blancs. Selon la conception communément  retenue et qui n’est pourtant pas fondé, l’intelligence et la civilisation sont des qualités propres à l’homme blanc. C’est-à-dire que les blancs sont les plus intelligents et les plus  civilisés. 

Donc d’après Jean Malaurie, l’objectif de ces immigrés blancs est de rééduquer et  d’enseigner aux peuples autochtones la civilisation et la culture occidentale qui est considéré  comme étant la mère (meilleure) des civilisations. 

De ce fait, les anciennes traditions, les coutumes, les religions des inuits sont remis en  cause. Cette civilisation si ancienne et si emblématique des inuits se voit défavorisé et tend  vers l’abolition à cause de la mise en place des écoles et de l’économique de marché.

b) L’instauration de l’économie de marché dans le grand nord 

Avant l’arrivée des blancs dans le grand nord, les esquimaux étaient trop rattachés à leurs  environnements et à la nature. Ils vivaient en petites communauté et tributs et ils étaient  indissociable.  

Les notions « d’écosystème sociale et l’écosystème physique » présenté par jean Malaurie à  la (page 156) montre que les peuples autochtones (les inuits, les nord Sibériens et les  Sames) accordaient tous une importance capitale à la vie sociale en mettant en avant la  valeur de leur civilisation. Mais ils avaient également une relation étroite avec la nature. 

Ainsi, on sous-entend que pour ces immigrés blancs, l’idée de mettre en place des écoles de  rééducation a pour objectif de dénaturer et de pousser les nouvelles générations des  hyperboréens à se détourner de leur ancienne civilisation et d’adopter celle de l’occident. 

De ce fait, la mise en place d’une économie de  marché a considérablement changé le mode de vie des inuits. Si cette instauration a permis  aux nouvelles générations de se lancer dans la recherche du profit et de réclamer leurs  droits dont ils ont longtemps été privé. En revanche, celle-ci a rendu ces peuples beaucoup  plus pauvre et individualiste.  

Ainsi, si cette civilisation des peuples autochtones est  aujourd’hui au bord du gouffre, c’est parce que la chasse et la pêche n’arrive plus à gérer  « l’économie locale » de ces habitants du grand nord. Dans son article « autour de l’arctique », Jean Malaurie affirme que « les fils des  chasseurs et les pêcheurs ne veulent plus prendre le relais de ces métiers. C’est dans cette  logique qu’il avance que « Le fils est un chasseur à mi-temps. Peu à peu, l’économie de  chasse étant devenue secondaire, les Inuits, comme dans toutes les sociétés assistées, se  transforment en petits employés, à l’école, à la boutique, à l’hôpital, ou en domestiques pour  le fonctionnaire danois ou sud groenlandais. » (Page 159). 

De plus, l’un des principaux problèmes que rencontrés par les  hyperboréens face à cette économie de marché est le faible rythme d’adaptation. C’est-à-dire qu’ils ne parviennent pas à se moderniser et à sortir de la domination occidentale. C’est  l’exemple du Groenland qui est quasiment sous le contrôle et la domination du Danemark.