L’émigration est le déplacement des individus de leurs pays, régions, villes ou villages natale vers d’autres localités à la recherche d’une meilleure condition de vie. Ce déplacement peut être temporaire, périodique et même définitive selon les motifs, les besoins et les objectifs des individus. De nos jours, la question de l’émigration circule dans deux directions diamétralement opposées, la campagne et la ville. Autrement dit, le milieu rural et le milieu urbain.
En effet, grâce à l’essor de l’industrie, le développement des moyens de transports et de la télécommunication, le monde est aujourd’hui interconnecté en permanence. D’où la notion de village planétaire.
Comment la transformation de la nature par les flux de migrations peut-elle devenir un fléau pouvant entrainer la dégradation de l’environnement.
Dans cet article, nous allons montrer dans un premier temps l’importance de la nature et les conséquences de sa transformation
sur la société du XIXe siècle. Ensuite, nous allons évoquer la notion du retour en campagne et ses impacts sur la nature et la vie des peuples jadis.
I- La nature, une source vitale pour l’humanité
a) L’interdépendance nature et société
La notion du retour en campagne autrement dit le déplacement des citadins vers le milieu rural prouve qu’il existe une forte interdépendance entre l’homme et le milieu naturel. En Effet, nous pouvons constater qu’au-delà de ces immenses et multiples ressources terrestres et aquatiques, la nature est aussi un lieu de vie, de loisir, de détente, de confort, de l’art esthétique et surtout un cabinet d’étude pour les hommes.
En outre, depuis un certains temps, la montagne est la destination favorite de bon nombre de personnes. En France, nous pouvons remarquer que deux tiers des Français passent leurs vacances sur les Alpes et les Pyrénées. Ce choix n’est pas anodin puisqu’ils y trouvent de l’air pur, de la liberté et la joie de vivre. La montagne est aussi un lieu de culte et un site mythologique pour certaines personnes. A cela s’ajoute les zones forestières, les zones côtières et maritimes telles que les plages, les mers, les fleuves entres autres qui abritent des flux de populations en permanence.
La nature est aussi un laboratoire pour les chercheurs et les savants puisqu’elle permet à ces derniers d’étudier et analyser les différents produits pharmaceutiques avant de les mettre à disposition des populations. Sans oublier les découvertes scientifiques réalisés sur les montagnes, dans les forêts et sur les différentes ressources, plantes et végétaux de la planète. C’est dans cette logique que Reclus affirme que « la nature nous offre plus que ce que l’on y recherche ».
En effet, grâces à ces multiples avantages de la nature, l’homme, sous l’emprise de l’avarice et la soif du pouvoir, tente de s’approprier les ressources de cette nature.
b) L’appropriation des richesses de la nature par l’homme (les exploitants agricoles)
Du fait des flux de migrations vers la campagne, les hommes en l’occurrence les populations locales telles que les exploitants agricoles tentent de s’approprier des biens communs de la nature. Dans le cadre de l’agriculture, ce phénomène est dû à l’insuffisance des terres et au
surpeuplement.
En effet, cette appropriation est accompagnée du découpage des parcelles, de l’élargissement des champs, du surpâturage, du déboisement entre autres. Ce sont ces différents phénomènes qui entrainent la destruction de la végétation, l’appauvrissement des terres, le tarissement des mers, les crues des fleuves, de la transformation de la nature en générale. De ce fait, beaucoup de cités ont été ruiné à cause de ces différents phénomènes dévastateurs dont l’homme est le principal fautif mais aussi la seule victime de ces catastrophes naturelles.
II) La notion de modernité du XIXe siècle
a) L’avènement du chemin de fer
La notion de la modernité comme le décrit Elisée Reclus est basée sur le développement des moyens de transports, de l’activité industrielle et la forte émigration des ruraux vers les grandes villes. En le comparant des siècle précédentes, Reclus pense que l’homme contemporain a eu plus de chance, de privilège et d’avantages que ces prédécesseurs. Il précise que grâce au développement des moyens de transports notamment dans le domaine ferroviaire, des milliers de gens parviennent à se déplacer facilement en train d’une région, d’une ville et
même d’un pays à l’autre. Ce sont ces déplacements majoritairement effectué de la campagne vers la ville que beaucoup de grandes villes aujourd’hui sont surpeuplées de migrants. C’est le cas des grandes villes comme Paris, Londres, et d’autre villes en Allemagne et même en Amérique du Nord.
b) Les grandes villes entre attractivité industrielle, surpeuplement et mort anticipée
La notion de la modernité est parfois liée à l’attractivité des grandes villes. Cette attractivité est favorisée par la concentration des usines, des entreprise et des activités industrielles. La ville de Londres est présentée comme une bonne illustration, une ville industrielle.
En effet, de nos jours, dans le but de trouver une meilleurs condition de vie, beaucoup de campagnards abandonnent leurs villages natals, leurs champs et tous ce qui leurs ai cher pour partir en aventure, regagner les grandes villes. En revanche, parfois dans ces grandes villes, la vie n’est pas tout le temps rose. La chance non plus ne sourie pas à tout le monde. Cela sous-entend que cette émigration campagne-ville est généralement soldée par des échecs. Le rêve de devenir un homme très riche fini par devenir un rêve utopique qui ne se réalisera peut-être jamais à cause des conditions pénibles, de la famine, de la pauvreté, de l’insécurité et même du déclin de la descendance qui s’abattent sur ces aventuriers (émigrés) en ville.
De plus, nous pouvons aussi remarquer que même les jeunes agriculteurs qui gagnent leur vie grâce aux produits et aux rendements de leurs récoltes ne sont pas satisfaites de leurs situations économiques et même de leur vie en campagne. Ces derniers pensent un jour, tôt
ou tard de se rendre dans les grandes villes pour pouvoir travailler dans les usines et les industries. Or, notons que si ces activités industrielles augmentent l’attractivité de la ville, force est de constater que ces industries font parties des principaux facteurs qui accélèrent le
réchauffement climatique de la planète donc la mis en péril de l’avenir de l’humanité.
C’est dans cet angle de vision que Reclus présente la notion de modernité dans le jadis précisément au XIXe siècle.
Conclusion
La question de l’immigration montre plus d’aspects négatifs que positifs. Puis que dans la campagne, cette émigration est basée sur la destruction de la végétation, la dégradation de l’environnement et même la transformation totale de la nature. Alors qu’en ville, ce phénomène est souvent marqué par la misère, la pauvreté, la mort anticipé et les maladies incurables de certains étrangers.
En effet, il faut souligner que l’objectif principal de la majorités de ces migrants est de retourner un jour dans leurs villages natals avec beaucoup de richesses dans le but de changer les conditions de vie de leurs familles.
Toutefois, nous pouvons remarquer que l’homme n’est jamais satisfait. Il est condamné dans à s’engager dans une quête perpétuelle de pouvoir et de richesse au cours de laquelle il privilégie son intérêt personnel au détriment des éléments de la nature. Face à cette avarice, il conviendra ainsi de savoir s’il existe réellement une prise de conscience proprement dite de la part de l’homme sur l’état actuel de la planète. L’homme s’inquiète-t-il réellement sur l’avenir des générations futures ?