SIG humanitaires

L’utilisation des Systèmes d’Information Géographique permet de gérer l’information dans les administrations et les entreprises. Les SIG se répandent petit à petit dans le milieu humanitaire. Pour répondre efficacement à des situations de crises, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) veulent se doter d’outils de SIG performants.

L’accessibilité évolutive des ONG aux SIG

C’est pourquoi CartONG par exemple s’implique dans la collecte de données et au SIG des organisations humanitaires comme l’agence des Nations-Unis pour les réfugiés (UNHCR). Les outils sont de plus en plus démocratisés et les ONG peuvent s’en servir et s’ouvrir à diverses possibilités de gestion de l’information. En effet, il y a un intérêt d’investir dans des outils logiciels, des hommes et des compétences ainsi qu’un ensemble de méthodes pour rendre le SIG pérenne dans le temps.

Une multitude d’usage des SIG dans l’humanitaire

ACF INTERNATIONAL par exemple travaille dans la malnutrition et utilise les SIG pour différentes raisons. Premièrement pour un appui opérationnel des missions et projets : la visualisation et l’analyse de contexte des interventions pour avoir une connaissance approfondie du territoire ; la gestion de l’information et la sécurité. Deuxièmement, les SIG permettent d’analyser les vulnérabilités. Des applications plus avancées sont mises en œuvre, notamment les cartographies de risques et les systèmes d’alerte précoce. Enfin les SIG sont un outil de communication et de plaidoyer. En effet, la cartographie permet de diffuser une information visuellement et facilement.

La mise en place du SIG pour analyser les vulnérabilités

L’ACF met en place une cartographie qui permet d’identifier les zones où on remarque des zones de production excédentaires et déficitaires des végétations dans les zones pastorales pour cibler les zones vulnérables d’un point de vue de ressources pastorales. S’il y a un déficit fort, on peut envisager des scénarios de crise. Ainsi la cartographie est un outil d’analyse, d’évaluation et de suivi du risque. Pour cela, plusieurs couches sont introduites dans le SIG, notamment celle de la disponibilité en eau, les puits, les forages disponibles ainsi que les mouvements et les zones de concentration des éleveurs.