Les SIG au coeur du savoir géographique? de Léna SANDERS (Géographes associés/ Année 2006/ 30/ pp. 29-51


Dans cet exposé, SANDERS met en évidence la multifonctionnalité des systèmes d’information géographique (SIG). Mais avant tout, elle a commencé à mettre l’accent sur les questions de terminologie. En d’autres termes sur la polysémie de certaines notions comme « analyse spatiale, modèles, et système). Ces mots renvoient à des sens différentes selon la discipline (géographie, géomatique, praticiens de systèmes d’information géographique, etc.) Par exemple, les géographes et les praticiens des systèmes d’information géographique ont souvent des « malentendus » sur ces notions. Si on prend en exemple le terme d’analyse spatiale, les géomaticiens se concentrent particulièrement sur « les aspects méthodologiques et techniques » alors que les sigistes mettent l’accent sur « tout un ensemble de fonctionnalité permettant d’analyser et de traiter une information géoréférencée).

A partir de cette distinction, nous pouvons noter une information d’une importance capitale : la différence entre la géomatique et les systèmes d’information géographique. Nous avons souvent tendance croire que géomatique est égal à SIG. Ce qui n’est pas totalement vrai. La géomatique est la discipline et les systèmes d’information géographiques sont les outils informatiques permettant la représentation et l’analyse des données.

Après avoirs fait un point sur les questions de terminologie et les controverses que peuvent avoir certaines notions selon les disciplines citées précédemment, SANDERS a montré le rôle capital que joue les systèmes d’informations géographiques dans la « construction du savoir géographique »

L’auteur a aussi souligné deux modes d’utilisation des systèmes d’information géographique qui sont

  • Premièrement, les systèmes d’information géographique pouvaient être exploité de manière indépendante non seulement dans le stockage et la gestion des données mais aussi dans l’analyse spatiale tel que compris par les praticiens des SIG comme on l’a souligné au débu
  • Deuxièmement, les systèmes d’informations géographique pouvaient être « un outil comme un autre » en étant couplé à d’autres outils tels que les outils de modélisation et les modèles de statistiques ou de simulation.