La relation entre les Systèmes d’information géographique et la géographie peut être qualifiée d’une relation ambiguë. C’est cette ambigüité que DUMOLARD a tenté de souligner dans cet exposé. D’ailleurs il a clairement précisé dans le texte que sa réponse sera nuancée. La nuance est montrée dès le départ en formulant le titre avec ces deux questions semblables : « Les SIG au cœur de la géographie ? La géographie au cœur des SIG ? » Au-delà de leur ressemblance, chaque question a sa raison d’être. La première montre la place des systèmes d’information géographique dans la géographie. En d’autres termes, les apports des SIG dans la géographie. Inversement, la deuxième question pousse à la réflexion de la place de la géographie dans les systèmes d’information géographique.
Cette deuxième question mérite une attention particulière dans le sens où les systèmes d’informations géographiques deviennent de plus en plus connus et utilisés par des domaines divers tels que « les « informaticiens », les « thématiciens », les « agronomes » et « des personnes dont le métier est la gestion de l’espace ». Dans ce contexte, il est légitime de se poser la question : « s’il existe une géomatique propre aux géographes » pour reprendre les mots de DUMOLARD.
L’auteur a commencé par donner l’origine et l’évolution des systèmes d’information géographique. Les SIG ont commencé à faire leur apparition à la fin du dix-huitième (18ème) siècle à travers un cartographe français qui a créé des « la superposition des couches qui est l’une des fonctions de base d’un certain SIG). Les Systèmes d’information géographique ont évolué très rapidement. Cette évolution est du aux besoins occultes des géographes, des aménageurs, etc.
Ensuite, il a montré les points forts des SIG en générale tout en identifiants les points forts des SIG rasters et des SIG vecteurs. Par-là, nous pouvons comprendre qu’il existe deux de types de SIG. D’un côté, nous avons le SIG rater « SIG image » qui se présente sous forme d’image (pixels). D’un autre, nous avons les vecteurs « SIG dessin » qui sont représenter soit en ponctuel, en linéaire ou en surfacique. Les SIG vecteurs doivent aussi avoir des coordonnées géographiques en latitude et en longitude mais aussi une projection.
DUMOLARD a aussi souligné les trois principaux points faibles des SIG qui sont manque d’approche multi-échelle, le manque de trois dimensions et le manque d’opérateur temporel. Il a aussi montré les tendances des SIG.