L’apparition de la cartographie multimédia et interactive, appuyée par l’aspect « d’un internet de la contribution, dit Web 2.0 » (Joliveau et al., 2013) permettant des échanges d’informations plus rapides et efficaces, nous amène à une nouvelle ère de représentation de la donnée géographique ; planification territoriale semblent désormais indéniables (Cartwright et al., 2001). Dans le passé et jusqu’à maintenant, la cartographie a toujours été un moyen voire le seul moyen de représenter notre environnement, l’espace géographique. Disait (Brunet, 1987) « une carte est une image, une représentation du monde, ou plus exactement de quelque chose, quelque part ». En effet, une évolution progressive dans le domaine cartographique, notamment technique comme les SIG (Système d’Information Géographique), apparus il y a presqu’une trentaine d’année et largement généralisés aujourd’hui et ne servent plus seulement d’outils de stockage de données mais en révèlent les relations et les processus à travers de véritables analyses spatiales (comprendre l’organisation d’un espace ainsi que les interactions entre ses différents éléments constitutifs).
La carte : une forme privilégiée de visualisation
Pour J.M. Unwin (1994), la visualisation a pour principal objectif d’utiliser les représentations graphiques pour aider les scientifiques à représenter les résultats d’analyses complexes, de manière à faciliter leur réflexion. La visualisation cartographique apparait donc aujourd’hui comme des techniques d’exploitation des données géographiques. Avec le développement et la généralisation des outils informatiques, presque tous les types de traitement sont possibles pour comprendre au mieux les phénomènes ainsi que leurs bonnes visualisations. Ces différentes possibilités ont ouvert la voie à ce qu’on appelle aujourd’hui la cartographie dynamique.
Le multimédia : une cartographie à valeur ajoutée
Il s’agit d’une cartographie sur support numérique, comme moyen communication et comme canal de diffusion de l’information géographique. En effet, pour qu’il ait cartographie multimédia, il faut une « valeur ajoutée » par rapport à la carte papier et cette valeur ajoutée peut évidemment être de différentes natures comme la cartographie dynamique par exemple qui est sans doute l’une des formes les plus intéressantes de la cartographie multimédia.
Cartographie multimédia et contexte : un essai de typologie
(Jean-Philippe Antoni et al., 2004)
L’application de cartographie interactive et multimédia
Un des domaines d’application de la cartographie interactive et multimédia concerne par exemple l’élaboration d’un diagnostic territorial dans le cadre des projets de révision d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme), où ces types de représentations sont utilisées comme support de présentation lors des réunions de concertations.
Pour finir, la cartographie interactive et multimédia est aujourd’hui un outil permettant de diffuser de l’information géographique à des publics très large.
Sources:
https://journals.openedition.org/cybergeo/2621