Les systèmes d’information géographique ont été pendant longtemps une technologie d’avant-garde réservés à quelques initiés. Depuis quelques années, nous constatons une évolution de cette dernière. Elle est de plus en plus connue. Plusieurs domaines commencent à s’intéresser aux systèmes d’information géographique vu les nombreux avantages que peuvent apporter les systèmes d’information géographique. Parmi ces domaines, nous pouvons citer la gestion des territoires et plus précisément la gestion de l’environnement.
L’utilisation des systèmes d’informations géographiques dans la gestion environnementale est une pratique totalement récente d’où l’expression de nouveaux outils pour des pratiques nouvelles dans le titre de l’article.
Les Systèmes d’Information Géographique ( SIG) permettent de développer des applications qui facilitent le travail des agents des services techniques des collectivités par exemple. Les applications apportent des solutions notamment sur “la saisie et traitement des données” , sur le stockage mais aussi sur la visualisation des données. Ainsi les systèmes d’information géographique offrent aux acteurs de la gestion environnementale la possibilité d’avoir accès données afin de les modifier et de les mettre à jour, de les partager et de les mutualiser.
Les systèmes d’information géographique constituent aussi un gain de temps et gain économique. Si on prend comme exemple le cas des collectivités, avoir les outils SIG dans les mains leur permet de gagner du temps dans la saisie des données à moindre coût puisqu’elles ne seront pas obligées de passer par les bureaux d’études ou elles vont devoir payer beaucoup plus.
Les systèmes d’informations géographique permettent aussi d’avoir à disposition des outils d’aide à la décision, favorisent “ une démarche de planification plus rapide, plus explicite, plus globale” mais aussi “une démarche collective et interdisciplinaire d’expertise” comme le dit JOLIVEAU dans l’article.
A présent citons quelques exemples de l’apport des Systèmes d’informations géographique dans la gestion environnementale. Les SIG peuvent « intégrer à la fois une représentation des milieux naturels et de leur dynamique » , « produire un indice dynamique du rôle de protection que joue la foret de montagne pour les activités humaines », etc. (JOLIVEAU, 1996)