A la date du 1er janvier 2019, toutes les communes doivent posséder un Plan corps de rue simplifié (PCRS). Cette réglementation concerne les collectivités de plus de 2000 habitants, caractérisées par des bâtis de plus de 200 mètres. Le PCRS est un référentiel qui permet de cartographier les équipements et réseaux sensibles, notamment d’électricité, gaz, éclairage, eau, télécom, électricité qui circulent dans le sol ainsi que le sous-sol.
Les utilisations
Le plan de corps de rue simplifié peut-être associé à un SIG. Les gestionnaires de réseau de distribution d’électricité font usage du référentiel numérique. Les référentiels cartographiques décrivent l’ensemble des réseaux aériens et souterrains avec une précision à quelques mètres près. Pour le cas d’Enedis, deux bases cartographiques sont produites pour répondre aux besoins de visualisation des équipements et réseaux sensibles. La première base cartographique est nommée « cartographie Moyenne Echelle », tandis que la deuxième est nommée « à Grande Echelle ». Cette dernière répond à une exigence d’obtenir des cartographies précises, à une grande échelle.
Les acquisitions
Les données PCRS sont fournies par une autorité locale. Le format GML (Geography Markup Language, qui est un langage dérivé du XML pour encoder, manipuler et échanger des données géographiques) est transformé en format DGN afin d’être intégré à la cartographie. L’opérateur quant à lui fournit ses données géoréférencées de fonds de plans au format PCRS (GML). Le programme permet de géoréférencer les fonds de plans et les réseaux sur un territoire donné. On réalise ainsi ces acquisitions grâce à des systèmes de levés massifs, notamment des acquisitions par Lidar terrestre ou photogrammétrie terrestre (le Mobile Mapping) ou levés aériens. Ces données sont ensuite mutualisées grâce à des partenariats entre les collectivités locales et d’autres opérateurs de réseaux. Ils serviront en effet de référentiel et de socle topographique au standard PCRS.
immergis.fr
Sources
Sujet traité dans le SIGMAG, n°18, octobre 2018, Hubert d’Erceville