Définition
La notion de trame blanche est définie, par l’Institut de l’Écologie et de l’Environnement de Paris, comme étant une « formée de continuités écologiques silencieuses ». Cette trame contribue aux continuités écologiques au même titre que les trames bleues, vertes, brunes … Ainsi, il s’agit d’un outil pour lutter contre le bruit en ville. La trame blanche est composée de zones affectées par la pollution sonore qui déterminent là où le vivant peut communiquer facilement avec une acoustique convenable. Des niveaux d’intensité sonore sont alors définis. Il faut être entre 40 dB et 60 dB pour être dans un niveau sonore convenable.
L’exemple de La Défense
Prenons l’exemple de Paris La Défense. Cet établissement public d’aménagement propose un « laboratoire d’expérimentation urbaine ». La Défense représente la ville moderne dans laquelle la place de l’humain prédomine face à celle de la nature. Cela est dû surtout à son urbanisme de dalle. Par ailleurs, ce quartier d’affaires produit toutes sortes de bruits, une mélodie bruyante de sons mécaniques du souterrain à la surface. La trame blanche permet donc de comprendre le paysage à travers le son, on parle alors de sonographie. La carte nous montre la déconnexion physique et écologique mais aussi sonore du quartier. On distingue également bien sur la carte l’anneau de bruit qui enveloppe le quartier.
Figure 1 : Carte de bruit, Bruitparif, 2021
La trame blanche et l’environnement sonore des villes, à travers l’exemple de La Défense, est un sujet éminemment important. La trame blanche constitue une continuité écologique à préserver. La question du bruit est étroitement liée à la pollution atmosphérique, car souvent le bruit est causé par la voiture. Enfin, la pollution sonore a un impact sur la biodiversité. Elle perturbe les communications, les parades amoureuses ou encore les cris d’alarme et de reconnaissance des animaux. Baissons le niveau sonore de nos villes pour en apprécier la douce mélodie.
Sources :
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/trames-et-continuite-ecologique