Rendre la ville plus intelligente grâce à la géomatique

1. Présentation

L’ensemble des technologies numériques sont des vecteurs principaux de changements économiques et sociaux. Les technologies de la géomatique ont ceci de particulier qu’elles permettent la prise de décisions plus informée, se basant sur une connaissance du contexte spatial. Ainsi, la géomatique permet l’optimisation des services et de la gestion du territoire et de ses ressources.

L’idée de la ville intelligente est née il a plusieurs années sur le constat que l’humanité va de plus en plus vers les villes. Effectivement, depuis 2008 plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu urbain. En 2030, selon l’ONU, le taux d’urbanisation dépassera 60%.

Face à l’accroissement de la population dans les villes, la gouvernance urbaine devient dès lors un enjeu majeur. Selon Rudolf Giffinger, la ville intelligente s’établit autour de 6 critères. Cet expert en recherche analytique sur le développement urbain et régional à l’Université technologique de Vienne prend comme critères : une économie intelligente, une gouvernance durable, un logement intelligent, une éco-citoyenneté, un environnement durable et une mobilité intelligente.

Infographie des 6 dimensions de la smart city.

La ville intelligente utilise les technologies et le numérique comme support sur les enjeux d’infrastructures, de communications, de planification urbaine, de gestion et développement durable. La plus-value de la géomatique dans la ville intelligente c’est la composante localisation. En effet, les données spatiales et 3D servent pour l’inventaire, l’analyse spatiale, la surveillance des infrastructures, l’aménagement urbain et la navigation.

2. Étude de cas

Prenons un exemple concret, un projet de L’ITIS, une structure universitaire au Canada. Le chercheur Benoît Montreuil a travaillé à repenser les modes transport logistique urbains, périurbains et interurbains. Il a fallu transformer la manière dont les objets physiques sont déplacés, entreposés et distribués afin d’améliorer l’efficience en transport tout en permettant d’en réduire le coût économique et environnemental.

3. Pour aller plus loin

La ville intelligente peut aussi se définir comme connectée, en acquérant des données en temps réel via des capteurs (pour avoir des données sur l’air, la température, l’humidité par exemple). Notons également que le BIM fait également partie de la ville intelligente car il s’agit d’une nouvelle façon de gérer la ville.