Comment allier l’amélioration de la biodiversité et les activités touristiques


Comment allier l’amélioration de la biodiversité et les activités touristiques :

A la sortie du GIEC le 20 mars 2023, l’accent a été mis sur le dérèglement climatique. En effet, une augmentation moyenne de la température de 1,5°C, engendrait des impacts irréversibles sur l’environnement et notamment la biodiversité. L’Homme est au cœur des causes du changement climatique. Les activités et modes de consommations humaines deviennent de plus en plus insoutenables pour la planète. Il faudrait plus de 200 ans pour que la Terre retrouve son état naturel, sans pollution environnementale et atmosphérique. Mais ce sont 200 ans, sans la présence de l’Homme sur Terre. Ce n’est pas ce que nous voulons. Nous voulons que l’Homme modifie son comportement et ses habitudes. Chaque pays vise un développement économique. L’un des importants apports financiers en France est le tourisme. Mais comment pouvons allier le plaisir des activités touristiques et ses développements dans une bonne pratique du territoire ?

De nouvelles méthodes de travail sont indispensables. Un travail transversal et collectif entre les aménageurs du territoires, environnementalistes et acteurs locaux est important. De plus l’utilisation des outils numériques est pertinente, notamment les outils de la géomatique. Une discipline récente est de plus en plus utilisée : la géomatique appliquée à l’environnement. « Les étudiantes et étudiants apprennent donc à cueillir, à stocker, à analyser et à diffuser une quantité importante de données provenant, entre autres, de la neige, de l’atmosphère, des écosystèmes et des milieux urbains », selon l’Université de Sherbrooke. Les données sont traitées à l’aide d’outils technologiques permettant de faire de l’analyse spatiale et aider à la prise de décision. Les matières étudiées pouvant être utiles au développement des activités touristiques plus durables pour l’environnement sont les suivantes : la distribution et la biogéographie de la flore et de la faune, l’étude d’impacts environnementaux, la gestion des ressources naturelles et l’analyse de la portée des actions humaines sur le milieu.

Le travail transversal avec les aménageurs du territoire et les spécialistes des activités touristiques devront prendre en compte à la fois les données et analyses crées et faites par cette discipline environnementale et informatique mais aussi les besoins des Hommes. Quel type d’activité, pour qui et pour quelles générations. L’objectif final serait de spécialiser des acteurs du tourisme dans la préservation de la biodiversité et de spécialiser les acteurs de la préservation de la biodiversité dans le développement des activités touristiques. Tout cela grâce aux outils de la géomatique.

Les outils de géomatiques utiles pour cette discipline sont : la cartographie, ArcGis, les bases de données MySQL, le langage Python, GPS, analyses de données environnementales et démographiques multivariées sur R Studio et R par exemple.

Grâce à ces outils, le développement des activités touristiques sera plus durable et respectueuse de l’environnement, tout en répondant aux besoins des touristes. Par exemple, certaines activités aquatiques comme le Canyoning sont autorisées en excursion nocturne. La pollution sonore et lumineuse des touristes lors de cette activité dérangeront les animaux qui devront changer de territoire. Une modification de ces activités est nécessaire. De plus en analysant les données des espèces végétales à protéger, il sera possible de les recenser et de la cartographier dans un SIG pour analyser les zones à protéger du tourisme et activités humaines. Grâce à cette cartographie, il sera possible d’aménager au mieux des activités loin des zones à protéger.

BITTANTE Louise