La cartographie au service des secouristes : le cas du séisme au Maroc


La carte : outil indispensable pour faciliter l’action des secours

Lors de catastrophes naturelles impliquant fortement la vie des populations, la cartographie joue un rôle majeur dans l’efficacité et la rapidité d’intervention des secours.

C’est pourquoi il est nécessaire que les cartographes lors des gestions de crise prennent le temps de modéliser ces cartes.

Le 8 septembre dernier le Maroc a été frappé par un séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre est situé dans la province d’Al-Haouz. Les villes de Marrakech, Agadir ou encore Taroudant ont été gravement touchées. Le Maroc ne dénombre pas moins de 3000 morts, le nombre de disparus n’est non plus pas négligeable, en sachant que les secouristes continuent encore à fouiller les décombres à la recherche de potentiels survivants.

Des cartes utilisées pour la gestion des risques naturels

L’ONG Médecin Sans Frontières a mis en place suite au séisme deux cartes à destination des secouristes.

La première met en avant l’intensité du séisme en fonction des localités, l’épicentre du séisme est dessiné et chaque courbe représente un palier d’intensité du séisme. La plupart des villes sont également représentées sans distinction de superficie ou de nombre d’habitants.

On observe également les localisations des héliports du pays, permettant en cas d’intervention par hélicoptère par les secours de trouver la piste d’atterrissage la plus proche au plus vite.

 L’échelle de la carte ne permet pas au grand public une lecture claire. Elle est destinée à un public de professionnel capable de lire ce genre de cartes. Effectivement de nombreuses villes sont représentées. Il y a également des termes techniques comme les MMI représentant l’échelle d’intensité de Mercalli. Elle permet de décrire les effets d’un séisme sur les objets naturels, les installations industrielles et sur les êtres humains. (Source : Futura Sciences)

Cette échelle est notamment connue chez les professionnels en analyse et gestion des risques.

La seconde carte est presque similaire à la première mais davantage détaillée en plus des principales villes on y retrouve les aéroports, le réseau routier, autoroutier et l’hydrographie. Le nom des provinces et leurs frontières sont également représentés.

Sources :

https://www.cartograf.fr/seisme_maroc.php