Le site Géonature propose un ensemble d’outils permettant de saisir, gérer et diffuser les données autour de l’observation de la faune et de la flore. Il propose aux utilisateurs un ensemble de protocoles le permettant et tous disponible en open source. Ces services sont proposés par une collaboration entre les parcs nationaux de France mais aussi une communauté d’utilisateurs et de développeurs qui, d’un côté, peuvent contribuer à l’amélioration des protocoles proposés mais aussi renforcer les bases de données déjà disponibles.
Les bases de données disponibles concernant le recensement de la faune et de la flore reposent sur un plusieurs protocoles scientifiques de récolte de données qui sont ensuite synthétisées et mise à disposition pour les utilisateurs. La synthèse de ces données est disponible sur l’atlas de Géonature, un portail simplifié pour visualiser les données récoltées ou sur le portail de consultation des utilisateurs.
Le site propose aussi plusieurs applications qu’il est possible de télécharger et plusieurs fonctions sont disponibles : la consultation et l’export des données, la diffusion des données ou encore la collecte citoyenne ouverte, qui permet à ces derniers de participer aux recensements des espèces.
Ces données et applications sont également réutilisées par les parcs nationaux qui souhaitent proposer un atlas des espèces présentes sur leur territoire. C’est le cas du parc national des Ecrins dans les Alpes françaises. Grâce à la réutilisation des données de Géonature, le parc national propose un recensement l’ensemble des espèces sauvages observées par les agents sur le terrain. Les données collectées en suppléments de celles existantes sont disponible en temps réel sur leur site.
Carte de l’observation des espèces faites par des agents du parc national des Ecrins, en temps réel ces 7 derniers jours. https://biodiversite.ecrins-parcnational.fr/
De tels outils mis à disposition du grand public sont des données précieuses et utiles dans la lutte pour la protection de la faune et de la flore. La possibilité d’y accéder librement et d’y contribuer, permet de sensibiliser le grand public et de renforcer les protections autour des différentes espèces observées.
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