Développés par des organisations (par exemple Oslandia, 3Liz…) ou bien par des développeurs indépendants, QGIS est rempli de ce que l’on appelle plug-ins ou communément appelés en français extensions. Ils permettent de rajouter de nouvelles fonctionnalités à celui-ci comme par exemple faire du traitements d’images satellitaires en télédétection avec l’extension SCP (Semi-automatic Classification PlugIn) ou bien de produire des cartes isochroniques avec le plug-in ORS Tools.

Dans cet article, nous parlerons du très intéressant plug-in HCMGIS.
Pour l’installer, il suffit de se rendre dans le menu «Extensions» et de cliquer sur «Installer/Gérer les extensions» comme sur l’image ci-contre.

Dans la nouvelle fenêtre qui s’ouvre sur votre écran, saisisser dans la barre de recherche «HCMGIS». Puis cliquer sur «Installer le plug-in».

Après son installation, vous verrez apparaître dans la barre de menu, l’extension HCMGIS.
Pourquoi ce plugin nous intéresse-t-il ?
Cette extension possède plusieurs modules parmi lesquels ceux qui nous concernent sont :
– un module de gestion des fonds (Basemaps) de plans accessibles gratuitement, qui permet d’ajouter des fonds de cartes de Google, d’OpensStreetMap ou de chez ESRI,

– un module de téléchargement de données ouvertes qui offre la possibilité de télécharger des données ouvertes depuis OSM Geofabrik, GADM, HCMGIS OpenData ou depuis Microsoft Building Footprints (releases and global),
– un module Batch Converter, qui assure la conversion par lots de fichiers CSV en fichiers Shapefile de type vecteur dans d’autres formats SIG (GeoPackage, Shape, JSON ou XML),
– un module de Traitement spatial : qui permet la création d’un squelette/axe médian/ligne centrale pour les réseaux routiers/fluviaux et les structures linéaires similaires mais également la création d’un axe central dans les interstices des polygones (p. ex. blocs de construction),
– un module de Calcul des attributs : Dans ce module, nous pouvons nous amuser à fusionner et à diviser les champs de la table d’attribut des couches de données.
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