Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, un séisme violent a touché le Maroc, mais plus spécifiquement, la zone rurale se situant dans la province de Al Haouz, dont Marrakech est la préfecture.
Le déroulé des faits est le suivant : le séisme d’une rare violence frappe le pays aux alentours de 23h, heure locale. De magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter, c’est un des séismes les plus violents ayant touché le pays depuis plusieurs décennies. En somme, cette catastrophe aura causé plus de 3 000 morts et plus de 30 000 victimes.
Bien que la catastrophe soit immense, ce n’est malheureusement pas la première fois que le Maroc est touché par de tels évènements tectoniques. En effet, le pays se situe à la limite des plaques tectoniques africaine et eurasienne, ce qui favorise les séismes. Celui qui avait touché la ville côtière d’Agadir dans les années 1970 avait causé plus de 25 000 morts. Dans le cas du séisme de septembre 2023, le nombre de morts inférieur à celui d’Agadir s’explique par le fait que l’épicentre du séisme s’est localisé dans une région très rurale et reculée, dans la commune rurale d’Ighil, région comprenant moins d’habitants. Néanmoins, les dégâts sont réels et déplorables dans ces villages composés principalement d’habitats traditionnels en terre.

La carte ci-dessus synthétise l’ampleur du séisme. On y distingue l’épicentre, ainsi que les zones touchées par le séisme, c’est-à-dire où il y a des dégâts de population où de destruction (routes bloquées, bâti détruit), les zones au sein desquelles les habitants auraient ressenti des secousses, ainsi que les territoires non touchés par le séisme. Pour une analyse un peu plus cartographique de l’étendue du séisme, on peut commencer par dire que les provinces de Al Haouz et Doukkala – Abda sont celles qui ont été les plus touchées. Les secousses se sont fait ressentir jusqu’à Casablanca et Rabat, et enfin, le Nord du pays et plus globalement, les périphéries n’ont pas vraiment été touchées, ou en tous cas les dégâts reste minimes.