C’est en 2024 à Paris que se tiendra l’un des événements sportifs le plus attendu au monde, les Jeux Olympiques. Après avoir déposé sa candidature en 2015, c’est en 2017 que la ville de Paris a été retenu pour accueillir ces Jeux Olympiques 2024. Malheureusement, l’arrivée d’un tel événement dans la capitale apporte aussi son lot de facteurs externes négatifs comme l’accélération de la gentrification dans certaines parties de la métropole.

La Seine-Saint Denis, principal lieu de gentrification.
C’est malheureusement la Saint-Denis qui est la principale victime de ce phénomène de gentrification se définissant par l’embourgeoisement d’un espace grâce à la transformation de l’habitat, des commerces ou de l’espace public. Le processus de gentrification résulte donc de l’accroissement de l’intérêt porté à un certain espace. C’est à travers les nombreuses cartes comme celle montrant les équipements majeurs des J.O vu précédemment que l’on peut observer ce processus.
En effet, le fait d’accueillir de nouvelles infrastructures dans la ville favorise l’augmentation du foncier dans la zone, mais aussi un remplacement de la population. L’exemple du village des médias qui sera situé dans une partie du parc de la Courneuve illustre bien ce phénomène. Après cet événement, le village est censé être transformé en écoquartier qui ne risque pas d’être accessible aux populations les plus précaires accentuant alors la gentrification à Saint-Denis. Si l’on constate que c’est le Nord de la ville qui laisse apparaître les prix au m² les moins élevés, ces nouvelles infrastructures peuvent laisser craindre une hausse des prix du foncier dans la zone.


Un phénomène déjà observé dans d’autres métropoles.
Paris n’est pas la première victime observée face aux Jeux Olympiques. En 2012, c’est Londres qui a vu un processus de gentrification s’accélérer suite à l’accueil du même événement. C’était notamment la banlieue de Londres qui avait été particulièrement touché avec la construction d’équipements neufs dans certains quartiers comme à l’Est de la ville.

Les JO 2012 à Londres : un grand événement alibi du renouvellement urbain à l’est de la capitale.
Conclusion
Pour conclure, le phénomène a déjà été observé et est déjà connu dans d’autres villes.
Si à première vue l’arrivée d’un tel événement peut paraître bénéfique pour certains secteurs comme celui touristique, certaines externalités négatives touchent les populations locales et peut laisser apparaître un risque de remplacement de la population dans certaines villes ou quartier.